Previous Page  85 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 85 / 442 Next Page
Page Background

.

DU CHl!V. Gn.ANDISSON. -

7)

tui

rappellois

l'

ancienne réfolution

a

laquelle

il

me favoit attaché, d'éviter toutes les ren–

c"ontres méditées ,

&

lui repréfentois quelle

confiance il

y

devoit prendre , lorfqu'il étoit

queíl:ion c.fun fils du marquis della Porretta,

&

d'un frere , non-feulement de mon ami •

mais de la plus aimable & de la plus chere

des frnurs.

-

Ma réponfe ne fatisfit ni la marquife , ni

Jeronimo. Mais étois-jelibre de prendre un

autre partí? J'avois donné ma parole au gé–

néral de ne pas quitter Boulogne fans l'en.

avoir informé,

&

je conJervois réelleme11t ,

.comme je le faifois dire a la marquife

>

l'efpoir de quelque heureux cbangement.

Le marquis , le prélat

&

le

~énéral

fe

rea–

dirent

a

Urbin;

&

ta,

comme je

l'

appris_en–

foite de

111011

ami , il fut décidé en

plein~

conférence, qtte le chevalier Grandiffon ,

par

Ja

différenoe des principes

&

par l'iné–

galité du rang & de la.fortnne, étoit indigne

de leur alliance. On

fit

1~eme

enrendre au

général qu'il n'étoit pas moins indign.e de

fon reffentiment.

Pendant

l'

abfence du pere & des dem;

fre~

res , Clémentine donna quelques efpérances

de rétabliífement. Elle follicita

fa

mere de _

lui accorder la liberté de me voir. Mais la

marqui(e n'ofant fe fiera fesdéfirs, & crai–

gnant les reproches de

fa

famille, fur-rour

pendant qu'

011

étoit

a

délibérer fur le fond

des circoníl:ances

2

éloigna tendrement cette

.demande. Son refus ne fervit qu'

a

redoubler

D_i.