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J-l

I S .T

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I

1\.

l!

fi.-:eres. En paífant par le fallon, j'eus le plaifu

-<i'apprendre de Camille, que fa ma!treífe

étoit moins agitée depuis fa faignée.

Dans le cours de 1apres-midi , le général

me

fit

l'honneur de paífer chez moi.

n

me

d.it

narurellemem, qu'il avoit pris mal quel–

que

s expreffions qui m'éroient échappées. Je

lile lui diíllmiilai point que les fiennes m'a–

voient caufé un infrant de chaleur ,

&

je

m'excufai par fon exemple.

If

rec:_;;ut bien les

infl;ances avec:: lefquelles je lui recommandai

man projet de conciliation , mais il ne me

premir rien;

&

s'étant contenté de prendre

mes propofüions par écrit, il me demanda.

fi

mon pere étoit aulii ferme que moi fur

l'article de la religioh? Je lui répondis que

jufqu'alors je n'avois rien comLnuniqué de

cette flffaire

a

incm

pere. Il me cdit que je le

fur.prenois : que de quelque religion qu'on

fi.'lt, il" avoit toujmirs con<;u que lorf-qu'on

fuifoi-t profeffion d'y erre

íi

fortement atta–

ché) on devoit erre uniforme; que celui qui

·pouvoit fe difpenfer d'un devoir, étoit capa–

ble d'en violer un aurre. Je ne

fis

pas diffi–

.culté de lui répondre que n'ayant jamais

peníé

a

recl--..ercher fa freur, je n'avois in–

formé mon pere que du favorable accueil

que j'avois rec;u dans une des principales

- maifons d'Italie; que mes efpérances étoient

tres-récentes, cmnme il ne l'i

gnoroi

t pai; lui·

merne )

&

tempérées des

l'

©rigit:i.e

, par la

craint~

que la religion

&

la ré

údence

ne

fuf–

f

ent_d<;!s obfl:aclf!s in[urmontables: mais qu'a