Previous Page  76 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 76 / 442 Next Page
Page Background

66

M

r s

T

o

I R E

:Repofez-vous de ce

fo

in fur elle

&

fur rnoi.

J'en uferai avec honneur. Si vous apprenez

c¡¡u'elle m'abandonne po1u cette raifon , vous

. vous féliciterez de

l'

avoír prévu.

.

V

otre mariage, Monúeur, éleveroir beau–

coup vorre fortune au deí[us de ce qu'elle

,..peur-erre par vos efpérances naturelles. Pour–

quoi ne jererions-nous pas les yeux devalilt

· nous for votre poíl:érité, comme Iraliens

!

Et

dans cette fuppo.fitiom ...

Il

s'arrera. Sa con–

cluúon n'étoit pas difficile a deviner. Je _ne

f

uis pas plus capable , lui dis-je, de renoncer

ama patrie qu'a ma religion. Je laiífernis ma

pofiérité libre; mais je ne volildrois, ni la

priver d'un attacheme1ar dont je fais gloire,

ni priver mon pays

a'

une race qui ne lui

a

jamais fait désho1meur.

Le général prit

du

tabac , jeta un coup–

c:l'

reil fur moi,

&

tourm.-Ia Eete d'un

air

trop fourcilleux. Je ne pus m'em,pe'"ber d:y

étre feníible.

.

Je n'ai pas peu de peine , Monfieut: ,

lui

dis-je, a loutenir les diflicultés de ma füua–

tion, joimes for-tollt aux chagrins qu'elle

- me caufe en elle-meme. Paífer icí pour co1,1-

pable ) fans avoir Tien a me reprocher dans

me,s. penf€es , dans mes paroles

&

dans mes–

alrions.... Convenez , Moníi.eur , que ríen

n'efi: plus dur.

Oui

, ñ1on frere, interrompit Jeroni-rn©.

Le

g~and

malheur de cette aventure, ajoura–

r-il , avec beaucoup de bonté, eíl: que le

chevalier Gi;andiífon ,n'eft p,oint un bQmme_