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H

l

s r o

1 1l

:F:

ne le crois pas capable d'ingratitude. Excel·

lente femme

!

Qn€

}e fus touché de

fa

géné–

roíité

!

C'étoit prendre le vrai cheniln

do

mon creur.

Vous me

connoiífez, mon cher

doél:eur Barlet ,

&

yous vous repréfente:zi

mes tourments.

· Jeronimo s'informa de

la

fanté de

fa

freur.

Je craignois de faire cett€ qu<dhon. Elle n.'efr

pas plus mal,,lui dit la marqu.ife;

mai~

foa

imagination efl: dans ún trouble....

Malheu-~

reuíe filie

!

La

deífus elle verfa

un

~orrent

de,

formes.

J 'eus la hardieífe de prendre

fa

rnain.

O

Madame

!

n'y

a+il point de conciliation?

D'y

a-t-il poinr. •. . .

-

Elle m'interrompir. Non, Cheva!ier;

fa

religion n'en admer poinr.

Il

ne

rn'efr pas

perrnis d'en propofer. On connoit trop bien .

votre afcenda

t.

Ma fille ne fera pas long–

temps cathol'

ué,

fi

nous confentons qu'elle

fuir

a

vous .

vous fove?- ce que nous pe1if'>o

ferions alors de fon falut

!

Il

vaut mieux la

perdre pour jamais..... Cependant, comment

une mere... Ses larmes acheverent d'ex-primer

ce que la douleur

fi.t

demeurel'

fur

f~s

levres.

Lorfqu'elle eut retrouvé la voix: Clémenrine>

r.eprit-t-elle, eíl: en difpute avec

fo1:i.

chirur–

gien, pour

fo

défendre

la faigné

e. E

lle

m'a demandé mon fecours avec tanr cl

'in.íl:

an–

ces, que j'ai pris le parti de m'éloig

ner.

Je

crois l'opération finie. Elle forma. Au meme

inftant

.G

fille parut elle-rneme,

le

bi:as lié,..

le

vifage

pale

&

trotJblé. Elle

a.vQit fouci

~