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Ct-lEV.
G:RANDiSSON.
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-Tuncette , mais on n'avoit pu lui tirer que
deux ou .trois gouttes de famg;
&
dans fon
effroi, elle venoit i:mplorer í'atliA:ance de
fa
mere.
N..-Ici, M. GrandiffoH repréfente l'éton–
nement qu'elle eut d€ le voir, le calme qui
.fuccéda tour d'un coup dans fon efprit,
&
la facilité qu'elle eut
a[€
laiffer tirer du fang,
lorfqu'il eut joim fes pri:eres
a
celfes de la
marquife. Ce détail
n'ef~
pas fans agrérments
~
pour ceux
<qm
les aiment de cerre narure.
Clérnentine for faig1'1ée dans la chambre de
forr frere. On profira, de
l'
oc:;cafion pour lui
tirer tant de fang, que, s'éra-nt évanouie, elle
hit tranfportée dans fon
ap-pan~ment,
oii
fa -
mere la fo·ivir.
Le chevalier contürne :
Une autre
fre1~e
ne fut pas long-temps
x
{uccéder. Camille vint nous avenir que le:
général étoit arrivé ,
&
qu'i•l s'anetoit
~déplorer, avec la inarquife, le miférable étar
de
fa
fomr, qui étoü
~ombée
dans un [econd
évanouiflemen•~
n
fern bientot ici) me
dit·
Jeronimo : eteS-V'OUS difpofé
a
le voir
?
Je
lui répondis que
foro.
frere ayant: peut-étre
appris oú
j'
étois ,_je ne pouvois forcir
foi:
le champ, fans quelqme apparence d'affelta–
tion; mais que s'il tardoit 1:1n peu, j'érois:
, réfolu de me rerirer.
A
peine ceffois-j-e de·
pader, <fu'il entra feul, en s'efTuyant les
yeux.
Votte ferviteur, Moniienr,
~ne
dit-il d'un
<hlr
fon fombre:
&
[e tournamt vers
fo11
foere,
it,
- lui
demanda
eles
J1ouvelles
de fa
falliré. Nos;