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58

H

I

s

T

o

I R

!!

J'apprends que le général eíl: arrivé cette

_nuit. Quelques aff.'lires qui l'ont appellé ce

matin, ne m'

ont

point encore pennis de le

voir. Je crois qu'il n'eft point

a

propos que

voHs vous rencontriez. Son humeur eft vive.

Il

adore Clémenuine. Il n'eíl: encore informé

qu.'a

demi ,de .notre malheareufe íiruation.

Quel changement pour fes efpérances

!

Une

des principales vues de fon voyage étoit de

vous ernbraífer ,

&

de cormibuer

a

la fatif–

faél:ion de

fa

fceur.

Ah ,

Moníieur

!

il eíl:

venu pom affiíl:er

a

deux aél:es folemnels;.

l'un qui devoit erre vorre mariage en confé–

quence de l'autre. Je répete.que vous ne

devez pas vous rencontrer. Ce feroit une

morrelle affiiél:ion pour moi , que

vou~

-

recuffiez la moindre offenfe de quelqu'un de

rnon fang, Íur-tout dans

fa

maifon de

lÍlOll

pere. Venez néanmoins. Je bríile de vous:voir

&

de vous confoleI ; quaHd vous devriez.

r.avir toute efpéra>lil-Ge de confolation

a

votre

tendre

&

fidele :Üni,

JER0N1Mo

D~LL.A

PoRRETT

A.

N. le

C!zevolier,

ayant accepté cette in'"vi–

tation, en tendit compre alors au doél:eur

Earler , qui continue de communiquer des

e:xtrairs d

e fes lertr

es

a

mifs Byron.

Je

fos

introdu.it,

fans difficulté, dans l'ap–

partefl1e

ñt de Jero

nimo.

Il

s'éroit levé pour

.m'attendre. Je crus remarguer dans fes yeux,,

&

dans la mcmien:-

cl.o~t

il me

íalua, plus