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T
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I R
!!
J'apprends que le général eíl: arrivé cette
_nuit. Quelques aff.'lires qui l'ont appellé ce
matin, ne m'
ont
point encore pennis de le
voir. Je crois qu'il n'eft point
a
propos que
voHs vous rencontriez. Son humeur eft vive.
Il
adore Clémenuine. Il n'eíl: encore informé
qu.'a
demi ,de .notre malheareufe íiruation.
Quel changement pour fes efpérances
!
Une
des principales vues de fon voyage étoit de
vous ernbraífer ,
&
de cormibuer
a
la fatif–
faél:ion de
fa
fceur.
Ah ,
Moníieur
!
il eíl:
venu pom affiíl:er
a
deux aél:es folemnels;.
l'un qui devoit erre vorre mariage en confé–
quence de l'autre. Je répete.que vous ne
devez pas vous rencontrer. Ce feroit une
morrelle affiiél:ion pour moi , que
vou~
-
recuffiez la moindre offenfe de quelqu'un de
rnon fang, Íur-tout dans
fa
maifon de
lÍlOll
pere. Venez néanmoins. Je bríile de vous:voir
&
de vous confoleI ; quaHd vous devriez.
r.avir toute efpéra>lil-Ge de confolation
a
votre
tendre
&
fidele :Üni,
JER0N1Mo
D~LL.A
PoRRETT
A.
N. le
C!zevolier,
ayant accepté cette in'"vi–
tation, en tendit compre alors au doél:eur
Earler , qui continue de communiquer des
e:xtrairs d
e fes lertres
a
mifs Byron.
Je
fos
introdu.it,fans difficulté, dans l'ap–
partefl1e
ñt de Jeronimo.
Il
s'éroit levé pour
.m'attendre. Je crus remarguer dans fes yeux,,
&
dans la mcmien:-
cl.o~t
il me
íalua, plus