H
HISTOIIt:!
!armes
a
tour
le
monde. Dans les difcours
qu.'elle tient ,je crcis avoirdécouvert qu'elle
répere une partie _de ce qui s'efl: palfé entre
elle
&
fon direéteur. Mais rien nelui échappe
, plus fouvenr que ces trois mots: Ciel
!
erre
méprifée ! Elle a dit une fois, erre méprifte
par on protefl:ant
!
Quel comble de honre!
Telle efl:, ajouta Camille, la íiruarion de
~
ma mall:eureufe rna!treJfe. Je vais, Mon–
fieur
>
que ce récit
VQUS
toriche. Vous eres
feníble
a
la
comp;ifllon.
La
générofüé fair
une partie de votre carnétere. Vous .aimez
ma rnaiueíle.
11
eil imppilible que vous ne
l'aimiez pas. Que je plains les rourmentsc
de votre c¡¡rur !
L'
amour de ma ínaltrelfe
s'étendoit au dela de ce monde périlfable.
Elle vcnloit erre a vous, Moníieur , pour
toure l'éterniré.
Camille auroit pu fe livrerplus long-temps
a
fa
tendre affeétion
>
pour une ma!rrelie
qu'elle avoit élevée depuis l'enfance. Je ne
me fentois
pas
la force de parler ;
&
quand.
j'
en aurois, été capable , dans guelle vue au–
rois-je entr,epris de lui peindre les tourmenrs
de
m
on creur? Je la remerciai de fes inten–
rions.
Je.lachargeai de dire
a
Jeronimo que
je
fero
is fonds érernellemenr fur fon amitié;
que la mienne étoit égale
a
mon refpe&
pour fon ilinfl:re famille,
&
que tout ce qu()
¡e poífédois au monde , fans en excepter roa
vie, feroit roujoursa leur difpofirion. Pen–
dant
qu'elleme faluoir pour fe rerirer, je lui
mí$
au doigt un diamantque j'avois au
1:1ie11,