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_ nu

CHE

v.

GRANnxssoN.

si

de déchirer w1e ame auffi feníible

a

la pitié

qu'a l'honneur? Vous voyez qu'enfin j'ai

trouvé quelqu'un

a

blamer. Mais je viens au

morif qui me porte

a

vous importunet par

une lettre. C'efr pour vous demander en

grace de me venir voir. Faites-moi l'honneur

,.

Chevalier, de venir patfer ce matin quelques

' moments avec 1noi. Peut-etre ne verrez-vous

que moi. Camille m'a dit,

&

n'a dit qu'

a

moi,

qu'elle vous avoit vu hier au foir. Elle m'a

fait la peinture de vos peines. Je renoncerois

a votre amitié'

{i

vous en reífentiez moins.

Je vous plains du fond du creur, parce que

je connois depuis long-cemps avec qu·elle

f1.-rmeté vous eres attaché

a

vos princi,res

>

&

parce qu'il eíl: impof1ible que vous n aimiez

pas Clémcntine. Que ne ftús-je en état de

vous prévenir

!

je vous épargnerois d'autant

plns volontiers la peine de cette viíite, que

dans les circoníl:ances elle ne pent vous erre

a5téable. Mais accordez-la néamnoins

a

mes

iníhnces.

Vous avez fait entendre

a

man frere que,

éroyant vos' i¡>rincipes connus

,

vous vous

éciez flatté qu on n'auroit pas d'éloignement

pour une conciliation. 11 faut que

vou~

vous

expliqtúez avez moi fur'cette idée. Si je vais

la moindre apparence de Cueces..... Mais j'en

d~[efpere

par toute autre voie que celle de

l'abjuration. Ils aiment votre ame. Ils font

~rCuadés

qu'elle leur eíl: plus chere qu'

a

vous.

N'y a-t-il pas dans ce {enrimeBt un mérite

que)ous ne fauriez vous atcribuer

~

e

f