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_ l)U CHEV. GRANDISSóN."

fJ

ele réferve que je n'y étois acwutumé. Que

je crains, lui dis-je, d'avoir perdu mon ami!

Il

m'alfura que ce ehangement étoit impof–

íible;

&

paífant

tOut

d'

Un COq'f> a

fa

freur :

chere Clémentine

!

1ne

dit-iI,

~lie

a palfé une

fort

ma.uvaife nuit. Ma mere nel'a pas

quittée

jufqu'a trois-heures.

11

n'y a qu'eHe, dont

la

préfence luí en impofe.

·

Que pouvois-je répondre

?.

Je

me

fentois

pénétré jufqu'au fond de l'ame. Mon ami

s'im appercut,

&

prit pitié

de

mon troubte.

11

parla de '1>hofes i1:1diftére.utes. Je

ne

pus

llui

donner ·d'attention.

Il

romba for

un

amre: fujet,. qui

1r'

admet•

toit pas le in€me partage.

Le

général peut

rentrer

a

toute heure) me d1t-il;

&

je uois"

· comme

j'

ai pris la liberté de vous l'écrire

~

qu'il ne convie1'lt pas que vous.vous rencon–

triez.

-J'a!

donné orclre qu'on m'avertiífe,.

avant que cí'introduire

ici

perfonne, pendant:

que vous me ferez fhomaeur

d'y

erre.

Si

vous confontez a ne

pas

voir le général

;>

&

meme· mon pere

&

rna ll)ere, 1011fqu'ils

viendront s'informer de ma fanté avec leur

attention 0i¡dinaire, vous pourrez palfer dans

la chambre voifine, eu de[eendre au jar.din

par l'efcalier dérobé. Je lui répo11dis

que je

n'étois pas le

lnOÍl'lS

a

plaindre dans cette

affaire; lifUe je n'étois chez lui

qu'a

fon

in~

vitation)

&

que s'il défiroit ) par rapport

a

lui-meme, que je m'éloignalfe

a

leu~-

arrivée,.

j'

aurois volontiers cette complaifance pomr

l~ü

;:

mais e¡ue par

t-Out autre morjf.. je n

7

étioiS

'

C_6