Previous Page  70 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 70 / 442 Next Page
Page Background

6e

H

l

s

T

o

1

R

E.

pas difpofé

a

me cacher. Cette réponfe efi

digne de vous, me dit-il. Toujours le meme,

cher Grandiífon

!

Quene fommes-nous freresL

Nous le fommes du moinsde creur&cl'ame.

Mais quelle efl: la conciliation quevous m'avez

fait eí_pérer.

Je lui déclarai alors, que je pafferois alte¡r–

narivement une année en Italie, une autre

en Angleterre, íi la chere Clémenrine con–

fentoit

a

m'y accompagner; ou que íi ce

voyage lui déplaifoit, je He m'arreterois que

trois mois de l'année dans ma patrie; que

pour la religion, elle feroit foujours libre de

garder la íienne ,

& .

que je ne demanaois

qu'un homme difcret pour fon aumcu.ier.

Il me

.fit

connoltre , par un mouvemen<

de rete, qu'il n'efpéroit rien de cene ouver–

ture. Cependant il m'offrir de la propofer

comme Cíe mo.i. Elle me farisfernit • conti–

nua-t-il; mais je dofüe qu'elle ait le meme

pouvoir fur les autres.

J'

ai beaucoup plus

entrepris pour vous,

&

perfonne ne veur

m'écouter. PlUt au ciel, Chevalier, que par

amitié pour moi, pour tout le monde.... mais

je fais que les raifons ne vous manquent poinr

.pour vous défendre. Il efl: bien érrange, néan–

moins' qué l'opinion de vos ancerres vous

en paroiífe 'une

íi

forre! J'ai peine

a

croire

que vous ·ayez: beaucoup de jeunes gens

capables de cette obfl:ination.... contre des.

offies ! des avantages

! ...

D'ailleurs ,

il

eíl:

sí\r que vous aimez ma [reur. Vous a-imez

sí\rerneut toute ma famille. Tour le

monde~