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Hrs'TOIR:E
·
chagrins communs, ajouta--t--il ,.
t~e
fol!t
pat
prepres
a
la rétablir. J'ai vu Clémen.tine. Qui
diable auroit cru que le mal fUt
íi
profond? ,
Et s'adreífant
a
moi: En vérité, Moníieur,.–
vous devez vous applaudir de votre triom–
phe. Le creur de Ciémentine n'eíl: pas- une
conquete vulgaire. Sa naiffance..•. Je l'inter-.
rompis :
11
me [emble, Moníieur, que je ne
mérite point ce compliment. Mon triomphe,.
Moníieur
!
Il
n'y a point, dans votre famille,
un creur plus affligé que le míen. '
Quoi , Chevalier
!
La religion , la conf–
cience ont tant de force?
Qu'il me foitpermis
de
vous.faire la meme
queíhon, Moníieur,
de
la faire
a
M.
l'
éveque
de Nocera
&
a
toute votre famille. Votre
répon[e [era la mienne.
11
m©
pi:ia ·vivement de m'expliquer.
Si vous trouvez, repris-je, une
différenc~.aífe.z eífentielle entreles deux religions, póur
exiger ¡iue
j'
abandonne la mienne, pourquoi
ferois-,e c;apable de l'abandonner, moi qui
cróis-lui devoir autant d'attachement que vous:
en avez pour la vtitre? Mettez-vous
a
ma.
place, MonGeur.
-
. Je
m'y
rnets,
&
je crois que, dans
votr~
(imation,
j'
aurois moins de fcrupule.
L'
éve–
que de :Nocei;a vous répondroit peut-etre
autrernenr.
M.
l'év&que de Nocera ne fauroit erre
plus attaché
a
Ces principes que je le fuis·
aux tniens. Mais je _me Batte, Moníiel!r; que:
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