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pas ma!tre de fes réfolurions
?
Mais
il
me
rend mairreífe auili des miennes. Ne craignez
.pas , Madame , que je manque de fermeré
dans cette occafion. Vous , Madame,
111011
pere ' mes freres' vous n'aurez rien
a
me
reprocher.
Sa mere l'a ferrée contre fon
f
ein , avec
des lannes de joie. Elle a fait appeller M. le
marquis , pour lui raconter' ce qu'elle venoit
d'enrendre de
fa
fille. Elle ne l'a pasembraf–
féemoinstend'remenr,
&
rout le mondes'efl:
réjoui d'une
li
forre apparence de
gu~rifori.
Mais le pere Marefcotti , fon direéteur, eíl:
arrivé
mal~a-propos
dans ces circoníl:ances.
On l'a iníl:ruit de ce qui s'éroit paífé. Il a
demandé iníl:amment a la voir. 11 a prétendu
qu'il falloit profiter de certe crife, pour-lui
faire accepter le comre de Belvedere. Qn
m'a chargée de la prévenir for cette viGte.
O Camille
!
s'eíl:-elle. écriée; laiífez-moi
retourner
a
Florence, aupres de ma chere
madame Bemont
!
Parrons demain; ·
a
ce
rnoment, s'il eíl: poflible. Je veux remettre
a
voir le pere Marefcotn , lorfque je ferai
dans la lituation qu'il défire. Mais les inf–
tances du pere ont prévalu. Je ne doure
point de fes bonnes intentions. 11 a paífé
une demi-heure avec elle. Cet entretien l'a
laiffée dans un profond ·acces de mélancolie.
Sa mere, qui s'eíl: empreffée de la rejoin–
dre, la trcuvée comme immobile ,
les
yeux fixes,
&
l'air aufli fombre que ja–
mais. Deux ou trois queíl:ions n'onr
pll