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gager;

&

mes répopfes fµrent moins celles

d'un théologien, que d'un homme d'honneur

qui s'en tienta

fa

perfuaíion. Foible défenfe,

répliqua-t-il

7

je ne m'attendois pas a vous

trouver tant d'obíl:ination dans

l'

erreur. Mais

quittcns un fojet que vous entendez fi mal.

Je regarderois comme une étrangeinforrune

d'ette réduit a la néceffité d'employer des

raifo11nements pour engager

tll~

particulier'a

rec;evq_ir

1a

111ain de ma freur. Apprenez,

Moníieur , que fije faifois

CQn~o'.ltre

a Clé–

Jnenth1e qu..e vous e1dfiez feulemenr balancé..

ll commenc;oit

a

s'échai1ffer, &' la rougenr

}ui étoir montée au vifage.

_,

·

, · Je lui demandai la permiillon de l',io:ter–

i:ompre;

&

luí faifant remarquer un peu

de chaleur dans ce reproche , je l'alii.uai

que je ne penfois point

a

m'en défendre,

parce que je ne devois pas m'imaginer gu'il

111e q:ut capable de manquer de refpeél:

pour une perfonne qui méritoit celui d\m

prince. Je lui dis queje n'étois,

a

la vériré

>

qu'un particulier, mais dont la ·naiffance

n'avoit rien de méprifable ,

íi

l'0n pou–

voit tirer quelque confidération d'une longue

_fuite d'ancerres, lorfqu'on n'a point a

[~

reprocher de les avoir désbonorés. Mais ,

Seigneur, ajourai-je , que fervent les ance–

cres a la vertu? Je ne connois point d'aun·e

guíde que mcn propre ca:ur. Mes príncipes

étoient connus avant qu'op me

fit

l'honneur

deff,e rappeller.

Vousn~

meconfeillerez pas

d'y