DU CHEV. GRANl'1SSON.-
ft
M. l'éveqll.e a fait
a
Madame le récitde votre
confére11ce. Ah, Moníieur
!
vous avez un
ardent ami dansle feigneur Jeronimo. Il s'eíl:
e.tforcé de tour adoucir. Madame s'efi hatée
J 'informer M. le Marquis: jamais je ne
l'
avo
is
vu dans une ú grande colere. Il eíl: inutile de
vous répéter ce qui lui eíl: échappé.
. Conrre moi, Camille
!
Oui , Monúeur :
il
croit
fa
famille perdue
d:'honneur.
'
Le marquis dellaPorret-ta, chere Camille;
eíl: le plus digne de tous les hom mes J$
l'honore jufqu'au point..... mais de grace,
continuez.
1:a marq·üfe n'a pas manqué d'ínformer
autli ma jeune m11trdfe. Elle l'a fait da11s
les termes les plus tendres. J 'étois préfente.
Peur-erre appréhendoit-elle d'avoir befoin
.de mes fervices. Elle m'avoit donné ordre
de demeurer. Avant qu'elle ait cu le temps
d'achever fon récit, ma jeune ma'!tre1fe s'eíl:
jerée
a
genoux devant elle ;
&
la remerciant
de
fa
bonté, elleJ'a foppliée de lui épargner
le reíl:e. Je vois, luí a-t-
elle dit, qu'une la
Porretta , que votre filie,
Macla.me, eíl: re–
fufée. C'eíl: affez; compt
ez, Madame, que
vorreClémentine n'ap;ts
l'
ameíibaffe, qu'elle
air befoin des confolations d'une mere pour
fourenir cerre indigniré. Je ne la re!fens que
pour mon pere, pour vous , M""adame,
&
pour mes &eres. Que le ciel béniffe l'étran–
ger , quelq:ie pays qu'il habite. 11
y
auroit peu
!de nobleíie
a
s'emporter contre !ni, N 'e!l:-il
e
i