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CH

E

V• (;

R

A

ND

t

S SO N.

4,

d'y

renoncer, autti lovg-ternps que

j'

attache–

rai mon honneur

a

les fuivre.

11 reprit

d'm1

ron plus modéié. Vous ferez

la

deífus d'autres réHexions, mon cher che–

valier ,

&

je

~cys

prie feulement d'obferver

que vous vous échauffez a votre tour.

M~ü.s

vous eces un hornme eíl:irrtable. Nous fouhai–

terio

1ils .i:o

us , c©tnme ma {ceur , de v.:ous

voir

parí.ni

nous. Un profélyte tel que vous,

jufü

fieroit

tour ce que nous méditons en

~otre

Taveur. Penfez-y , cher Grandiífon.

- Cependant , que perfonne ne fache dans

norre famille , que vous avez befoin d'y

penfer ,

&

que ma fa:ur ,

for~tout;

l'ignore

érernellemenr. Ce qu'elleaime en vous, c'etl.

votre

ame. De la vient

l'ardeuravec laquelle

,

ñous

encourageons.un

pailion

íi

pure

&

íi

nobl

e.

Je

l'

alfura}x¡ue mon tegret étoit au ·def–

fus de toutes mes expreffions ,

&

que

pen–

dant tóute

n~a

vie je refpeél:erois

!a

fanulle

par d'autres motifs que

fa

nobleífe

&

fa

grandeur.

V

~)US

ne pre'ndrez done ras le temps d'y

' peníer? imerrompit-il avec unenouvelle

cha~

leur. Vous eres abfolument déterminé.

Si vous faviez ,,luí répondis-je , ce qu'il

m'en coute

a

vous dire que je le fuis , vous

me trouveriez .digne de votre pitié.

Il de1neurn quelque temps comme incer–

ta in. Eh bien, Monfieur, reprit-il aífez

brufquemem, j'en fois tres'-faché. Palfons

chez mon foere Jeronim.o. 11 a roujours

été

\Tome V.

C