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votre avocat depuis qu•·¡ a fait connoiífance
avec vous. Jernnimo
eíl:
capab1e de recon–
noiífance. Mais vous , Chevalier, vous ne
l'etes point d'une fincere affeél:ion. Mafeule
réponfe fut que, graces au ciel ,
iI
ne tendoit
point juíl:ice
a
mes fentiments.
Je me laiífai conduire
a
l'appartement de
fon frere. La, que n'eus-je point
a
fouffiir
de i'amitié de l'un,
&
des iníl:ances de l'au–
are
!
Enfin le prélat me demanda d'tm ton
plus froid , íi je fonhaitois qu'ihne condui–
s!t
a
fon pere ,
a
fa
mere,
a
fa
freur , ou
íi
je voulois partir fans les voir, C'étoit mon
dernier mot qu'on attendoit. Je fis une pro–
fonde révérence aux deux
freres. Je me
recommandai
a
leur amitié ,
&
par eux , au11
refpeél:ables perfonnes qu'ils avoient nom–
mées ,
&
je retour11ai
a
mon logement , le
'()(I!Ur
fi
ferré , que je fus incapable de forcir
pendanrle reíl:edujour.
Le~mefaureuilm\
;e m'étois jeté en arrivant, me retint dewc
heures entieres.
Vers le foir , Camille , déguifée fous une
grande maure , vint demander
a
me voir,
Elle
fe
fit
connohre , auílit6t qu'elle fut
feule avec
moi.
O Moníieur
!
me dir-elle ,
dans quelle confternation
j'
ai laiífé toure la
famille
!
Perfonne ne fait que je
[uis ici
;
:rnais je n'ai pu me défendre
d'y
venir. Je
pe p1'arreterai qu'un iníl:ant pour vous ap·
prenrlr!! cambien nous fomJnes
a
plaindre.
Votre
gé!1éroíiré
vou~
i
nfpirera ce que vous
d~v$!:z; f!U~ ~irc<?píbp1ces:
Apr.esvorre déran
~