nu
CH:~v:
Gn.ANDrssoN:
7• ·
la premiere apparence de fucces ,
j'
étois ré–
folu de commtrn,iquer mon bonheur
a
toute
ma famille ,
&
fUr de l'approbation de mon
pere pour une alliance qui répondoit fi. bien
a
la magnificence de fon caraél:ere.
Le général medir en fortant,
&
d'un air
aífez hautain, adieu, Chevalier. Je fuppofe
que vous ne vous harerez point de quitter
Boulogne. 11 m'eíl: impoffible de vous diffi–
muler que je fuis exrremement fenfi.ble
a
tous les défagré.ments de cette aventure. Oui
>
ajoura-r-il en jurant, je le Cuis. N'attendez
pas que nous déshonorions notre fa:ur
&
nous-memes , en vous faifant notre cour
pour vous la faire acceprer
.J'
apprends qu'une
aurre dame a pris au!Ii de beaux fenriments
pour vous. Ces concl!lrrences d'amour peur
vent vous donner de l'importance
a
vos pro–
pres yeux, mais lalignora Olivia n'eíl: pas
une Clémentine. Vous eres dans un pays
jaloux de l'honneur. Notre famille
y
tient
un des premiers tangs. Vous ne favez pas
>
Monfi.eur, dans queHe affaire vous vous eres -
engagé.
Je lui répondis qu'il me renoit un langage
que
je
n'avois pas rnériré,
&
que je voulois
lai!Ter fans réponfe: que je ne quitterois pas
Boulogne fans l'en in.former ,
&
fans fare
bjen alfuré qu'il ne me refroit aucune pré–
tenrion au-bonheur dom on m'avoit donné
·
l'~(pérance.
Mes principes,ajoutai-je,étoient
pjen connus avanr qu'on m'eur fair
l'hop.~
}leur
~e m~~crite
a
V)enn~,