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dans lequel
il
voudroit , pour
fa
vie , que
votre honneur fUt compris comme le n&tre
!
..Au
)lOm
ele Dieu , éloignez-vous pour
quelques jours, Clémemini; efr plus tran-·
quille.
J'
ai obten.u que dans les circoníl:an–
ces ,
011
ne permettra point a fon direél:eur
de la voir. C'.el1: néan¡:noins un homme de
rnérite
&
d'honneur,
Qudle
fatalité
!
Cha–
cun a les rneilleures iflrentions , & tout le
p.10nde eíl: miféra:ble
!
La religion peut-elle
caufer tant de' rnaux
?
Hélas
!
Je ne puis
agir. Il ne JUe reíl:e qut! le pouvoir de réflé–
chir
&
de m'affiiger. Cher ami, faites·moi
fa.voir par une ligne , que vous quitterez de–
inain Boulogne. Mon creur en [era durnoins
un peu foulagé.
Je chargeai Camille des plus refpeél:ueu–
fes protefrations de rec<'mnoilfance pour la
marquife ,
&
j'y
joign~s
la promeffe de tenir
une conduite qui mériteroit fon approbation•
.Je parlaiavecqouleur des reflentimenrs dont
elle éroit ahnnée. J'étois súr , dis-j,e a Ca–
mille, qu'a quelque degréqll'ils pulfent erre,
un homme auffi généreux, auili noble que
le général, n'entreprendroit rien fans réfJe–
xion ; maiS'
j'
ajoutai qu'il m'étoit impo.ilible
de m'éloigner de Boulogne, parce que je ne
pé[efpérois point encare
ele
quelque heureufe
révolution en ma faveur. J'écrivis a Jéronimo
dans le menie fens. Je l'aifurois de ma plus
haute copúdération pour fon frere. Jedéplo–
rois l'occa!ion qui caufoit tant de tronble,
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~uj. r~¡;>0µ\iois d~
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modéracion,
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