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1':
a
retnonter dans fon appartement ) ou elle
appritd'.ellc-meme que dans l'abfence deCa–
milie,
elle étoit allée dans la chambre d'une
ferv.ante)
&
qu'elie s'y étoit reverue de fes
k1abiJs. Elle étoit réfolue, dit-élle
a
fa
mere,
de voir
le
chevalier Grandiffon. Elle avoit
U'édité
des argumenrs auxquels il ne pouvoit
J:éíiíl:er,
&
quoiqu'une firnple fil!e, elle
le
!lanoit de faire plus d'impreílion fur lui,
~ee
l'évéque
d~
Nocera
&
le
pere Maref–
ootti.
Ii
m'a refufée, -ajouta-t-elle,
tour
eíl:
J:ini entre lui
&
rnoi; perfonne ne m'accu–
fera
d'y
chercher mon intérer. C'eíl: le fien
que je cbe_rche. Nous ne le ha'iífons point
alfez , póur ne
pas défirer
fa
conver–
íion. Ainfi c'eíl:
a
l'ouvrage du ciel que
je
vais.
Mais
ou
irez-vous? lui demanda
fa
mere,
en tremblant de ce qu'elle avoit enrendu.
Savez-vous
ou
deníeure le chevalier
?
Cene
CiJ.Uefüofü
larendirmue~re.
Elle demeura quel–
c¡¡ne remps
fort
penfive. Non,
a
la vériré ,
dir-elle enfin , je n'y avois ¡;as fait at-tenrion.
Mais rome
la
vilfe ne fait-elle pas
ou
le
chevalier Grnndiífon eíl:
lo!!'é
?
J'
en
fuis
füre... Cependai1t s'il venoit 'Jui-mfaue ici,
tout iroit bien mieux, tour deviendroit plus
aifé....
J.l
viendra , interron1pit auffirot
fa
t1J.1ere. Je le ferai prier de venir. L'efpérance
de la marquife éroit de
la
retenir volcnrai–
rement par cerne prome!fe. Auíli parur-elle
fort
fotisfaite. Que je vous ai d'obligation
!
. reprit-elle. Votre confentement,. Madame ....