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CH

E V.

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A N DI S

S

O

N.

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1

malheureux qui en fouffre efr forcé lui-meme

d'y

applaudir.

o

chevalier ! ne dires pas

a

vos dépens >

fi

vous fouhaitez que je fois tranquille.

J'ai befoin, Mademoifelle, d'un efforc

extreme, pour me faire violence dans ces

occaGons; mais, permettez-moi deux mots

de plus fur le meme fojet. Vous avez exigé

fle moi une des plus grandes preuves de dé–

fintéreffement dont il

y

aitjamais eu d'exem-

1•le : je vous conjure, chere Clémenrine,

pour vous-meme, pour l'honneur de yotre

devoir,

& ,

fi vous le permettez, par home

pour moi , d'écarter a pré[ent ce défir favori

qui domine votre cceur.

/

Elle eíl: demeurée quelques moments

a

réflécbii:;

&

reprenant a la fin : je

vois

bien>

Monfieur , que je ne dois attendre de vous

aucune faveur fur ce point. Paffons dans

l'

allée voifine , ou nous ne pourrons erre

entendus... J'ai, Monfieur, une autre priere

a

vous faire.

Elle

n'eíl: pas nouvelle. J'en

ai déja touché quelque chofe dans une de

mes lettres. Ce n'efr point une priere qui

me foit venue a l'efprit

fans

délibération.

Et quelle eíl: cette demande, Mademoi–

felle?

Comment l'expiiqner? Cependant je Ie

ferai.

Si

vous voulez bannir de mon ca:ur...•

Elle s'efr arrerée encore une fois,

&

j'ai cru

que dans ce moment elle ne retrouvoit pas

fes idées.

Si

vous voulez me rendre tranquiile..••

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