Previous Page  426 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 426 / 442 Next Page
Page Background

iJ.2.0

H

1

s

T

o

I R

·'E

j~rdin

avec fon pere

&

fes freres.

J'ofe

vous,

répondre qu'ils .feroient charmés de vÓtre

~ompagnie.

·

J'ai lai!fé Jeronimo

&

ma mere enforr.ble.

l.e marquis, me voyant ;i.pprocher, a dit

a

fa

filie quelques mots que je n'ai pas enten–

~us.

Enfuite, apres m'avoir fait un compli- ..

ment

fort

civil,

il

a pris un prétexte pour

.entretenir particuliérement fes deux fils,

·&

je fois demeuré

f

eul avec elle.

N'y a-t-il pas de la cruauté, m'a-t-elle

dit d'abord, non-feulemenc

a

m'avoir refufé

votre fecours pour un de!fein que

j'

ai fort

a

creur,

m~is

a

forrifier centre .moí les rai–

fons de mes parents. Quelqúes-uns ont

fait

grand ufage de ce que vous m'avez écrir.

O chevalier

!

vous avez gagné le creur du

général, mais vous 1i'avez pas conrribué

a

foulager celui de

fa

freur.

Non~

non,

je

ne

me rétablirai jamais,

fi

1'

011

me re

fufe

1'

entrée

du clo1tre.

.

Souvenez-vous, Mademoifelle, que le

parfait rétabli!fement de votre fanté dépend,

apres Dieu, de la

tranquilliré de votre

efprit. Ne vous abandonnez pas, je vous

en conjure, a des idées qui le troublent.

Quelle fille, quelle freur peut compter fur

l'

affeét:ion de

fa

famille ,

fi

vous ne

le

pou–

vez pas? Vous avez vu cambien leur bon–

heur dépend de votre fanté. Doutez-vous,

dans le monde, de la force de cette verru,

don:r vous avez déja donné, dirai-je

a

mes

- dépens, une

fi

glorieufo .preuve, que le