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s
T
o
I R
·'E
j~rdin
avec fon pere
&
fes freres.
J'ofe
vous,
répondre qu'ils .feroient charmés de vÓtre
~ompagnie.
·
J'ai lai!fé Jeronimo
&
ma mere enforr.ble.
l.e marquis, me voyant ;i.pprocher, a dit
a
fa
filie quelques mots que je n'ai pas enten–
~us.
Enfuite, apres m'avoir fait un compli- ..
ment
fort
civil,
il
a pris un prétexte pour
.entretenir particuliérement fes deux fils,
·&
je fois demeuré
f
eul avec elle.
N'y a-t-il pas de la cruauté, m'a-t-elle
dit d'abord, non-feulemenc
a
m'avoir refufé
votre fecours pour un de!fein que
j'
ai fort
a
creur,
m~is
a
forrifier centre .moí les rai–
fons de mes parents. Quelqúes-uns ont
fait
grand ufage de ce que vous m'avez écrir.
O chevalier
!
vous avez gagné le creur du
général, mais vous 1i'avez pas conrribué
a
foulager celui de
fa
freur.
Non~
non,
je
ne
me rétablirai jamais,
fi
1'
011
me re
fufe
1'
entrée
du clo1tre.
.
Souvenez-vous, Mademoifelle, que le
parfait rétabli!fement de votre fanté dépend,
apres Dieu, de la
tranquilliré de votre
efprit. Ne vous abandonnez pas, je vous
en conjure, a des idées qui le troublent.
Quelle fille, quelle freur peut compter fur
l'
affeét:ion de
fa
famille ,
fi
vous ne
le
pou–
vez pas? Vous avez vu cambien leur bon–
heur dépend de votre fanté. Doutez-vous,
dans le monde, de la force de cette verru,
don:r vous avez déja donné, dirai-je
a
mes
- dépens, une
fi
glorieufo .preuve, que le