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DU

CHEV.

GRANDH!!ON.

1.If

ne vous ahandonne la diípofition. Perfo

nne

n'airne fon pays plus que moi; mais il me

deviendra plus cher encore,

íi

vous en tirez

quelque milité pour votre amufemcnt, ou

vorre Canté. Obligez-moi, Mefliewrs, obli–

gez-moi , Madame , ne fth-ce que pour

trouver l'ltalie plus agréable

a

votre retour.

Nos étés font moins chauds. Le commerce

~1ous

donne en abondance tous les fruits qui

croiífent ici en automne ,

&

nos hivers ne

font

pas

G

froids que les votres. Obligez-rnoi

feulement pour l'hiver procb:Un ,

&

vous

confnfrerez votre

inclin:nion,

pour'demeu–

rcr plus long-temps.

Tres-cher ami, s'écria Jeronimo, j'accepte

votre inviratiqn, auffi- tot qu'on me croira

capable d'enrreprendre le voyage. Le voyage

!

interrompis-je; un vaiífean vous affure les

mernes commodités que votre chambre.

11

vot'S portera ju[qu'au rnilieu de Londres :

vous ne vous appercevre:z: qu'aux progres de

votre ianté , que vous avez quitté votre ap–

partemenr.

En vérité, leur a dfr le général , ma [reur

craignoir a\'ec i:ai,[onde n'etre pas long-remps

carbolique , en devenant

h

fen1me de cet

étrange homme. Je vous confeillerois

de

l'e11

croire. Vous l'aimez. Vous :ivez eífuyé beau–

coup de chagrins

&

de fatigues. Allez paífer

l'hiver avec lui. Ou vanre beaucoup les bains

de &uh, & vous ne fauriez vous en trouver

mal. Nous nous cbargerons, ma femme

&

moi , du bonbeur

de

Clémentine pemdant