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H1STO!ll..E

compagné pendant une partie du chemin veu

El-0rence. lis allcien

t

fe réjouit-avec

l

eurs amis

d'Urbin

&

de Boulogne , de la réfolution de

leur freur

&

la reliciter de fon courage '

comme le général l'avoit déja fair par une

lettre

qu'il

m'anion

trée. Les<:

omplimems

&

les éloges

y

étoient

prcdigu.és

pour moi.

On

peut s'expliquer ave

c politeífe

í

ur un ho.mme

qui

ne ca

ufe plus de crainte ni

d'

envie:

11

au–

roit voulu me charger de préfents: mais je

me

fois di{penfé de les accepter , de maniere ,

né2nmoins qu'il n'a pu s'offenfer de mon

re

fo~.

Hieren arrivant , je me rendis au palais

della Porretta;

&

j'

e1!llrai d'abord chez le (ei–

~neur

Jeronimo, avec Jeque! j'avois entre–

tenu un comme1·ce de lettres pendant mon

abfence.

Il

me recur avec des rranfports de

joie ;

&

la mienne' ne

fut

pas moins vive, de

trouver

fa

guérifon

fon

avancée. L'appétit

lui eíl: revenu. Son fommeil eíl: fort paifible.

Il

clemeure levé pendam une partie .du jour.

Enfi11 ,

fa

Canté

&

celle de

fa

fo:ur font ré–

gner la joie dans

leur

famille. Mais il me

fit

entendre qu'il manquoit

a

fon bonheur de

pouvoir me nommer fon frere;

&

s'enflam–

mant fur ce point, il me fupplia au nom du

ciel , en me preífant

la

main

&

la mouillant

meme de fes !armes' de conduire cette affaire

a

fa

concluhon. Le marquis , la marquife ,

le prélat

&

le pere Marefcorti vinretlt me

remercier,

&

m'applaudir de ma correfpon–

dance avec leur chere Clémentine. Le

pré~