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R E

motif & le leur, fachant que me repofer

trop 1ur mes propres forces, c'eíl: temer le

ciel, je n'ai pas de meilleur parti

a

prendre,

que de me confirmer dans ma réfolution.

o

vous , aurrefois

111011

précepteur

!

foyez

encorece que vous avtz éré pour moi. Vous

ne m'ave:z; jamais donné de le<¡on dont nous

puiflions rougir l'un ou l'aurre. Servez,

comme je vous en ai {upplié dans mon écrír,

a

~orrifier ~11~

a1,ne foiqle. Je recol1!1ois qu'il

m en a come d affieux combars: a ce mo–

ment méme, je fuis... au deffus... ou peur•

erre au delfous de moi. ]'ignore

ou

je fuis'

car ma lerrre n'eíl: pas relle que je me l'éroís

propcfé. Elle eíl: trop remplíe de vous. Je

voulois qu'elle für courre,

&

qu'elle ne con–

rí'nr que des remercí'ments pour rous les bien–

faíts que vous avez répandus fur ma famílle,

avec des infiances pour ohtenír de vot•s,

comme un nouveau remede au trouble de

mon efprit, le moyen meme de ne pas lan–

guír dans une impuifranre reconnoíffitnce.

Cene lerrre m'étonne par

fa

longueur.

Pardonnez

a

ma rete, qui s'égare encore;

&

croyez-moi avec aurant de zele pour vocre

gloire que pQur la mienne, votre &c.

CLÉMENTINE DELLA PoRRETT

A.

N.B.

Les autres lettres de ce commerce rou–

lenc

fur les mémcs idées

&

les mimes fenriments.

Le

cheva~ier

ejl rappel/é

J

Boulogne

,

mais

avec plus·de tralcquillité de la part de Cllmen–

tine,

f/

des efpérances plus confirmies du

e·,¡

de

ja

famille.