io8
H
r s
T
o r
R E
motif & le leur, fachant que me repofer
trop 1ur mes propres forces, c'eíl: temer le
ciel, je n'ai pas de meilleur parti
a
prendre,
que de me confirmer dans ma réfolution.
o
vous , aurrefois
111011
précepteur
!
foyez
encorece que vous avtz éré pour moi. Vous
ne m'ave:z; jamais donné de le<¡on dont nous
puiflions rougir l'un ou l'aurre. Servez,
comme je vous en ai {upplié dans mon écrír,
a
~orrifier ~11~
a1,ne foiqle. Je recol1!1ois qu'il
m en a come d affieux combars: a ce mo–
ment méme, je fuis... au deffus... ou peur•
erre au delfous de moi. ]'ignore
ou
je fuis'
car ma lerrre n'eíl: pas relle que je me l'éroís
propcfé. Elle eíl: trop remplíe de vous. Je
voulois qu'elle für courre,
&
qu'elle ne con–
rí'nr que des remercí'ments pour rous les bien–
faíts que vous avez répandus fur ma famílle,
avec des infiances pour ohtenír de vot•s,
comme un nouveau remede au trouble de
mon efprit, le moyen meme de ne pas lan–
guír dans une impuifranre reconnoíffitnce.
Cene lerrre m'étonne par
fa
longueur.
Pardonnez
a
ma rete, qui s'égare encore;
&
croyez-moi avec aurant de zele pour vocre
gloire que pQur la mienne, votre &c.
CLÉMENTINE DELLA PoRRETT
A.
N.B.
Les autres lettres de ce commerce rou–
lenc
fur les mémcs idées
&
les mimes fenriments.
Le
cheva~ier
ejl rappel/é
J
Boulogne
,
mais
avec plus·de tralcquillité de la part de Cllmen–
tine,
f/
des efpérances plus confirmies du
e·,¡
de
ja
famille.