Previous Page  417 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 417 / 442 Next Page
Page Background

?>U

ca~Y.

G1'..ANf'>I550N•

.tri

1u

&

le pece me proteflecent que pendant

toute leur vie

j'

aurois part

a

leurs pt"ieres '

&

qu'ils fopplieroient le ciel de

m'a~corder

uue

Clémentine , meilleure

&

plus char–

mante

,

s'il étoit-pollible ,

que

celle dont

lei;

idées celfoient de répondre

a

lem· atterare.

Le

général

&

fa

femme étoient aaivés de–

puis deux jours , mais

ils

éc-oi.ent fortis poai'

quelques viíires.

.

Tandis que chacun rtpétoit fes appl:au–

cfüfements ,

&

que je les recevois prefoue

en

íilence) car mon role étoit embarralfant

dans une fituation

fi

critique , Ca1nille vint

dire

a

la marquife , que

Clém~nt

ine étoit

impacientede voir

fon

ami. Je vous

inrrod.ui

rai , me

die

cette cendre mere. Ell

e fe leva.

Je

la fuivis.

Sa fille, en m'appercevant, ünt

a

moi

~

les bras ouverts , me nomma fon quatrieme

frere,

&

me

fit

de vifs rem.ecciments

<ie

n~es

lettres. Comme elle m'avoit pre!fé dans

une

de fes réponfes, d'employer mon crédit au–

pres de

fa

famille ,

pour

lui

faire obtenir

la

permillion ci'entrer dans un doitre,

&

que

j'avois fortement co1nbattu cette idée , elle

fe plaignit de la réfül:ance que

je

faifois

a

fes

déíirs.

Vous

favez

,

?\{adame , dit-elle

a

fa

mere, que c'eíl: un ancien gout que je n'ai

jamais perdu ;

&

fe tournant vers moi :

o

Chevalier,

vos

objeéCions ne m'ont

pas

con–

vaincue.

Non, Mademoifelle, je

le

voi.! bien : car

fi

Clémentine étoit

convaincue

~

elle

f~vroi

t