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S- S O N.
2.I
3
nir faire leurs compliments. Qu'ils mirent
lous deux de proftiíion
!
A
la priere de la
marquife, on repaifa dans l'appartemenr de
Jeronimo, ou le marquis, le prébt
&
le pere
Marefcotti étoient encare. Cbacun recom–
mern¡ant a s'étendre fyr l'obligation qu 'ils
avoient
a
mes fervices,
&
faifant des vreux
pour mon bonbeur ; je leur dis qu'il dépen–
doit d'eux de me faire un plaifo- inexpri–
mable. Ils me preíferent, tour d'une voix,
de m'expliquer: c'efl:, répondis-je, deper–
mettre que
j'
~ngage
mon tendre ami , le fei–
gneur Jeroni_rno,
a
m'accompagner en An–
gleterre.
M.
Lowtber fe croiroit heureux de
pouvoir lui continuer fes foiñs a Londres,
plutot qu'ici , quoiqu'il foit réfolu ,
íi
ma
demande n'eíl: point accordée, de ne lepas
quitter , jufqu'a parfaite guérífon.
Ils fe regarde1-ent l'un l'autre, d'unairde
· joie
&
de furprife. Jeronimo verfa quelques
turnes. Je' ne puis, je ne puis foutenir, dit–
il , ce poids d'obligaban. Chevalier , nous
ne póuvons rien faire ¡:>0ur vous ,
&
vous
n'avez procuré ma guérifon, que pour vous
donner le pouvoir de me ruer vous-meme.
Les yeux de Clémenrine éroient humides ;
elle fortit avec quelque précipitation. O che–
valier
!
m'a dit la marquife, le creur de ma
fille eíl: trop feníible , pour fon repos , aux
~preílions
de la reconnoiífance. Je crains
pour
fa
vie,
{i
vous ne la faites pas repentir
de fa réfolurion. -
Ce que je demande, répliquai-je , n,eft