415 / 442
D U
C
H E V.
G
1\
.A
N DI
$
S O N.
l.(),
L E T T R E LX X X
1
V.
Le c!zevalier
GR
.A
N D
r s so
N,
au doc1eur
B.4.RLBT.
Boulogne , 17 AoOr.
JE
f
uis de retour
ici
depuis hier au foir ,
mais avant le récit de ma réceprion, je dais
vous apprendre que la Ggnora Olivia eft ar–
rivée
a
Florence , lorfque je me difpofois
a
quitter cette ville.
A~c
quelque diligence
que j'aie preffé mon dépari, je p.'ai pu rl'le
difpenfer de lui remire :me viíite qu'elle m'a
fait demander. N'attendez pas les circonf–
tances de fes emportements, fur-tout lorf–
qu'elle a
fu
que je retournois
a
Boulogne. Je
l'ai laiffée dans cene fureur. Une enrreprífe
fort extraordinaire
>
dont j'ai eu peine
a
me
garant!r le jaur fuivant, m'a paru venir de
l..t
meme fource. Cepend:mt je fuis parti fans
faire la moindre recherche
&
la
moindre
plainte.
Je ne dois pas oublier non plus que j'ai
rendu au comte de Belvedere la viGte que je
lui avois promife. Le général
a
Naples ,
&
le comte a Parme, m'ont res;u avec les plus
grandes civilités, tous deux, vous n'en dou–
tez pas, par le meme motif. Le général
&
fa
femme'
fe
rendant
a
Bouiogne_, m'
Ollt
ac-