Ji)U CHEV. G'R.AND1ssoN•
.to;
des proteíl:ants,
&
vous m'avez conváincue ....
vous , Mad. Bemont , que les proreíl:ants
peuvent avoit auili leur piété. Je ne me (e–
rais jamais crue capable de parler auili favo–
rablement de v6tre religion, que vous m'y
fm:cez rous deux, pár la connoiífance que
j'ai de votte bo11té. O Moníieur
!
a
quoi ne
m'auriez-vous pas engagée par vótre amour,
par vos complaifunces , par votre langage
irréfilliblc'
{i
r
avois éré
a
vous
>
& ,.ivant
d::ms une nation prmeíl:ante , au milieu de
vos amis, qui profeffent la méme religion,
tous aimables peu'r-étre, & d'ex-cellenr carac–
tere? Je vous
craign~s,
Chevalier. Mais ne
réveillons point ces da11gerea(es idées. Vot:s
eces invinc1ble: & je me fl:me que
{j
j'avois
été
a
vous> rien n'autait
tté
capable de n'le
vainae.
11
n'y
a "lu'í1ne juíl:e eoníidérarion de
la
briéveté
de'
cette vie,
&!
de l'éternelle durée
de l'aurre, qui ait
eu
la force de fo'armer
comre
món
ca:ur. Cher Grandi.ffo11
!
quel
bonheur aurofr écé le mien,
{i
rna
main avoir–
pu Cuivre le penchant de .ce cceur,
fahs
niet–
rre
111011
fon
frr'rór en daúger
!
Comment
forrir de ces
dou~es
rét1exicns?
Prerez-mói,
prQrez-'n'.oi votre (ecours,
&
rétabliífez-mai
dans cetre pa1ílble íi.tuarion oi'1 vous m'avez
trouvée. Que
rnon
exen'1}'.>le tienne lieú d'ex–
périence aux jeunes
perfonne~
de mon foxe
&
de mon age
!
Qu'elles apprennent
a
ne
¡jas s'occuper, avec ph\fo',
des
11;tandes
qua-·
lit-és d'un homi'ne
qn'elles ónt
fouvent roc-
I
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