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flU

CJIEV.

GRANDBSON.

.101

quoi ne dirois-je poinrde fon affcél:ion? mais

an!Ii long-temps feulement que mon propre

creur, imparrial pour moi-meme, plein de

zele pour la gloire

&

le bonheur de roure

votre illuíl:re maifon, me fera [emir qu'il le

mérire; auffi long-temps quema conduite for–

cera tout le monde d'approuver.mes préten–

tions. 11 ne peut arriver de ma part, comme

il n'arrivera jamais de la votre' qu'un homme

a qui

le bonheur de la plus faroite-alliance

éro.it

promis par la faveur de toure votre .

famil

le,

y

foit regardé comme un étranger

!

Jamais , Mademoifelle , le ca::ur d'un

homme n'a pu [e vanter d'une patlioa plus

déíiméreífée q

ue l

a mienne, pour un objet

dont l'ame luí

a.ir

été plus chere encorc que

les channes d

e la

perfonne ; ni d'une plus

fi~-ere

affeébon pour toure

fa

famiile. Mon

malheur a voulu que ces deux [entimenrs

foífent mis

a

des épreuves qui n'en peuvent

laiífer aucun doute. Jufqu'a Ja derniere heure

de ma vie, vous me ferez chcre, Mademoi–

felle' vous

&

tom les votres.

Adieu, gloire

&

modele de votre fexe

!

Dans les circoníl:ances ou je fois , que puís–

je de plus? Adieu, incomparable Clémentine !

Que rous les biens du ciel & de la tcrre

rombenr fans mefore

&

fans fin,

[ur

vous

&

for votre che:-e famille

!

C'eíl: le va:u de

yocre ,

&c.

G

R A N D I

s s o

N.

I

5