zen. ,
H1sT·OIRE
LETTRE LXXXIII.
C.LÉMBNTI-NB DB"J;.LA PORRETTAt
aa c/zevalier
GR4NDI ssoN.
·
Boulogne,
S
AoOc,
DE
plufieurs raifons , Monfieur , qui
m'ont· fait fouhaiter un commerce de lettres
avec vous, l'efpérance de vous écrire avec
plus de liberté que je ne puís vous parler,
· eíl: une des plus fones. Au11
1 ferai-jetres–
libre
&
tres-fincere dans mes
lemes.Jeveux.
fuppofer que j'écris
a
mon
frere, amon
meilleur ami. Auquel de mes freres écrirois–
je en effet filibrement? A l'imitation du cid,
vous n.e demandez que le creur. Le míen ne
vous [era pas moins ouvert , que G vous
en pouviez pénétrer, comme lui, tous
les
détours.
Je commence par vous remeróer, Mon–
íieur, des teudres
&
généreux égards par
lefquels vous avez ouvert notre commerce.
Vous touchez avec rant de ménagement le
malheureux état de ma Canté, fans le nom–
mer.... O Monúeur
!
vous eres le p!us dé–
licat des hommes. Avec quelle rendyeffe
n'avez-vous pas toujours pailé de mon arra–
chement
a
la religion de rnes peres ? SCrre–
'rnent, Monfieur , vous etes le plus pieux