Previous Page  406 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 406 / 442 Next Page
Page Background

.100

H

I

s

T

o

l

I(

E

&

ecdéúafüque ,

&

rnanquer

~ux

loix de

l'hofpiraliré,

fi

j'avois entrepris de dérober

a

fa

relig'on la fille d'une illulhe famille.

qui

n'y efr pas moins attachée. Comment

cette conduite vous a- t-.elle permis de douter

du libre exercice de vos fentiments,

fi

vous

aviez.•.. Mais loin toutes

forces

de plaintes

!

fétoufferai dans mon cceur celles qu'il vou–

droit diél:er

a

ma plume. Ne vous

ai-je

pas

<lit que je veux etre

tour

ce que vous voulez;

que je fois? Que]que peine qu'ilm'encoute,

quelqu'impc ffible que

fUt

reffort s'il ne

m'éroit pas ordonné par la confcience, je me

foume ts

a

vos difpófoions.

Si

vous perfé–

yérez, chere

&

refpeétable , comme vous

me le ferez toujours

>

je me réfigne

a

toutes

vos volonrés.

-

Un creur

qui

perd cequ'il pou...,oitefpérer

de plus heureux,

&

que la religion foutient

feule conrre ledéfefpoir, chercheau moins,

daos fon affliél:ion

,

-le bien qui rouche de

_ plus pres

a

celui qu'il a perdu. M'efl:-il per–

mis , Mademoi

feUe, q

uel que puiífe érre

le

foccc?:s du plus

gr.md

événement, de me

.flatter qu'un commerce,

ent~epris

fous de

fi

légitimes aufpi:es, ne [era

jam~tis

inter–

rompu? qu'une amitié

G.

purefubíifrera éter–

nellement

?

que l'homme dont le bonheur

s'eíl: évanoui fera regardé

com~ne

un fils,

comme un frere , dans une famille qui ne

doit jamais celfer de lui etre chere? J'en ai

l'efpérance.•.... Je demande

a

certe aimable

famille la continuation de fon efüme ; pour-.