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E
&
ecdéúafüque ,
&
rnanquer
~ux
loix de
l'hofpiraliré,
fi
j'avois entrepris de dérober
a
fa
relig'on la fille d'une illulhe famille.
qui
n'y efr pas moins attachée. Comment
cette conduite vous a- t-.elle permis de douter
du libre exercice de vos fentiments,
fi
vous
aviez.•.. Mais loin toutes
forces
de plaintes
!
fétoufferai dans mon cceur celles qu'il vou–
droit diél:er
a
ma plume. Ne vous
ai-je
pas
<lit que je veux etre
tour
ce que vous voulez;
que je fois? Que]que peine qu'ilm'encoute,
quelqu'impc ffible que
fUt
reffort s'il ne
m'éroit pas ordonné par la confcience, je me
foume ts
a
vos difpófoions.
Si
vous perfé–
yérez, chere
&
refpeétable , comme vous
me le ferez toujours
>
je me réfigne
a
toutes
vos volonrés.
-
Un creur
qui
perd cequ'il pou...,oitefpérer
de plus heureux,
&
que la religion foutient
feule conrre ledéfefpoir, chercheau moins,
daos fon affliél:ion
,
-le bien qui rouche de
_ plus pres
a
celui qu'il a perdu. M'efl:-il per–
mis , Mademoi
feUe, quel que puiífe érre
le
foccc?:s du plus
gr.mdévénement, de me
.flatter qu'un commerce,
ent~epris
fous de
fi
légitimes aufpi:es, ne [era
jam~tis
inter–
rompu? qu'une amitié
G.
purefubíifrera éter–
nellement
?
que l'homme dont le bonheur
s'eíl: évanoui fera regardé
com~ne
un fils,
comme un frere , dans une famille qui ne
doit jamais celfer de lui etre chere? J'en ai
l'efpérance.•.... Je demande
a
certe aimable
famille la continuation de fon efüme ; pour-.