DU
CH~V.
GRAN't>ISSON.
'l~'
LETTRE
LXXXI1~
Le clzevalíer
GR.A.ND1$S'3Nt
(-+<)
.l
CfLÉMBNTINE
della
PoRRET'Z'A.
Florence,
l~
Juillcr,
JE commence , chere & admirable Cié..
mentine , le précieux commerce que vous
me permettez , avec un vif {entimenr d'une
{i
grande faveur. Cependant ne puis-je pas
dire qu'elle eíl: douloureu{e pour moi?
Ja–
mais homme fot-il dans les memes circonf–
tances? 11 m'eíl: permisde vous admin::r, de
me croire honoré de votre eitime'
&
meme
d'un fentiment plus flatteur encore , tandis
qu'il m•efi: défendu
~
parl'honneur, de folli–
citer un bien qui m'éroit aun:efois deíl:iné
~
&
dont onne peui: m'accufer de m'erre rendLt
indigne. Suis-je dilférent de ce que vous
111'
avez cru dans mes nuniere' ou dans me!>
principes
?
Ai-je jamais tenté de combattre
vos gours pour votre religion
&
votre pa–
trie? Non, Mademoifelle. Vous connoiífant
un invineible attachement
a
voi:re foi, je me
fuis contenté de vous déchrnr la mie1rne :
j'
aurois cru reconno!rre mal la proreél:ion
que j'ai trouvée
ici,
dans le pouvoir civil
( * )
Oo
D1!
peur
fe
iiifpcnfer de dooner deux lemes dé
c:ommercc.