Previous Page  429 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 429 / 442 Next Page
Page Background

nu C1.n;v, Gn!AN.DissoN.

21.;'

Admirable Clémentine

!

le monden'a úeñ

.de

íi

grand que vous. Vous erres capable de

tour ce qu'i1 y a de noble. C'eíl: cetre gran:–

deur meme, qui" m'a:trache

a

vous...• ,

Laiífez, laiffez ce langage, Chevaliet. Il

me touc.;;he plus que fe ne le déíire. Je crainit

qu'il n'y ait

d~

l'aff

eél:ation

me reprochet

da'ns le nüen....

ffi.ai:

s je tépete qu'il fam vous

marier. Je ne fe

rai p

as tranquille, aufli long–

temps que

vous

ne ierez pas marié.... lorfque

je ne vois pas la moindre apparence.,.. Mais

n'y penfons plus. Cambien de temps vous

anrons-nous avec nous?

S'i•l ne me refte au-cune efpéra1Yce, Made'–

moifelle....

Ah, Chevalier

!.

(en détourn.ant le vifage

Ele moi )» n'emploxez pas- ces expreliions.

Le plutot: fera

le-

m.ieux.-~

••

~

Mais vos

o rdres...•..

Je vous renc:!s gra·ces, Moníieur, ( en

m'inrerrompant ) , mais ne vous ai-je pas dit

que j'ai de

l'~rgueil,

Chevalier.? Ah, Mon–

íieur, vous lavez découvert

il

y

a long–

ternps~

L'orgueil fait plus

pm1r

une femme,

que la nrifun. Aífeyons-nous un moment,

&

j'acheverai de vous faire éonno1rre mon

orgueil. Elle s'eíl: pfacée fur un banc voifin,

&

me faifant aífeoir pres d'elle: Je vais par–

ler

a

ces arbres) m'a-t-elle dit, en fe tour–

nant vers les 11nyrrhes qui nous couvroient.

" Le chevalier Gr'andiffon

f

era-t-il informé

,, de toute ta foibleffé, Clémentine? Sa

)>

compailion le

ramenera~t-eHe

de·fon pays