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CHE

v..

GRANDI

~

s

ON';

117

Touhaite de vous voir marié, ne pouvons–

nous pas efpérer que vous vous emploirez

~mili

a

lui infpirer le meme deífein pour elle–

meme? Le mariage de l'un ou l'autre pro–

puira l'efft'!t qu'elle

[e

propofe par le vorre.

Bon Dieu

!

ai-je peníe, me croiem-ils

done abfolument dégagé de roures les paffions

humaines?

J'

ai

fait

une continuelle guerre,

vous le favez, cher doél:eur , aux plus re–

belles des miennes ; mais fai1s fouhaiter ja–

mais de vaincre ces te11dres fenGbiütés, qui

font la gloire de narre µature.

C 'eíl: demander trap, a dit la jeune mar-·

quife, qu.i

~toit

venue nous joindre aveG

fa

b elle-mere. Conunent pouvez-vous attendre

cetre démarche du chevalier?

Vous ne

fa

vez pas , Madame, a dit le

prélat, en fecoMdant la propoíirion de fon

fi:ere , de quoi le chevalier Grandiífon etl:

capable, pour le bonheur d'une famHle

enriere. .,

Le pere Marefcotti, auffi infeníible,

quoi.:

que pleinde bonté, a remarquéqueClémen–

tine

ayant pris

fa

réfolurion par un mouve–

ment du ciel, ce monde

&

tomes

fes pom,;

pes,

n'étoient pom: elle qu'uneconíidération

fubalterne ,

&

qu'au péril de fa vie, elle

demeureroit ferme dans fes idées : que de–

vant renoncer par conféquent

a

coure efpé...

ran::e ,

j~

pouvois ...•

Non, a interrompu le marquis, je ne luí

demanderai point un [ervice de cerre nature.

f,t s'adreílaM

a

tnoi ;

oh

!

íi

le

gran.d

obfta-: