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Touhaite de vous voir marié, ne pouvons–
nous pas efpérer que vous vous emploirez
~mili
a
lui infpirer le meme deífein pour elle–
meme? Le mariage de l'un ou l'autre pro–
puira l'efft'!t qu'elle
[e
propofe par le vorre.
Bon Dieu
!
ai-je peníe, me croiem-ils
done abfolument dégagé de roures les paffions
humaines?
J'
ai
fait
une continuelle guerre,
vous le favez, cher doél:eur , aux plus re–
belles des miennes ; mais fai1s fouhaiter ja–
mais de vaincre ces te11dres fenGbiütés, qui
font la gloire de narre µature.
C 'eíl: demander trap, a dit la jeune mar-·
quife, qu.i
~toit
venue nous joindre aveG
fa
b elle-mere. Conunent pouvez-vous attendre
cetre démarche du chevalier?
Vous ne
fa
vez pas , Madame, a dit le
prélat, en fecoMdant la propoíirion de fon
fi:ere , de quoi le chevalier Grandiífon etl:
capable, pour le bonheur d'une famHle
enriere. .,
Le pere Marefcotti, auffi infeníible,
quoi.:
que pleinde bonté, a remarquéqueClémen–
tine
ayant pris
fa
réfolurion par un mouve–
ment du ciel, ce monde
&
tomes
fes pom,;
pes,
n'étoient pom: elle qu'uneconíidération
fubalterne ,
&
qu'au péril de fa vie, elle
demeureroit ferme dans fes idées : que de–
vant renoncer par conféquent
a
coure efpé...
ran::e ,
j~
pouvois ...•
Non, a interrompu le marquis, je ne luí
demanderai point un [ervice de cerre nature.
f,t s'adreílaM
a
tnoi ;
oh
!
íi
le
gran.d
obfta-: