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Mohfieur, le choix que vous m'avez offert'.
Nommez vous-merrie le jour. Votre fceur
Clémentine vous rend
a
vos freurs
&
aux
fie.rtnes.
onfieur ! ( en levant les yeux
fur tnoi,
emarquant for mon vifage une
émotion que je m'
effor~ois
de cacher) que
votr'e creur eíl: tendre
!
qu'il efi fenfible
a
la
pitié·!... Mais nommez-moi votre jour.
e~
banc, dans
l'
éloignement ou vous
f
erez bien–
tot,
fera confacré au fouvenir de votre ten–
dreffe. Je le viíiterai rous les jours. L'ardeur
de l'été, le froid de l'hiver ne m'y feront pas
manquer.
Le mieux, ádmiráble Clétnentine, le plus
fllr pour l'un
&
l'autte, ou du moins pour
moi, c'eíl: que le temps ne foit pas remis
bien loin. Permettez que ce foit lundi,
Dimanche au foir, apres avoir patfé tout
le jour
a
implorer le del pour
la
fanté' pour
le bonheur de ma chere·Clémenrine,de mo11
cher Jeronimo,
&
de toute leur famille, je
'Viendrai le foir,
ú
vous m'en accordez la
permillion.•.. je viendrai... , il ne m'a pas
été pollible d'achever. Elle ne m'atépondu
que par un déluge de Iarmes. Sa tete s'eíl:
JJenchée fur mort épaule. L'agitation de
fes
femiments foulevoit fon fein. Oh chevalier
!
il le
faut
done! Que le ciel nous forrifie tous
deux!
La marquife, qui venoit alors
a
nous-;
s'eíl: appen;:ue'
a
quelque difiance' del'émo–
tion de
fa
fille;
&
craignant qu'elle ne s'éva·
nou1t, elle s'eft précipitée vers elle, elle l'a.