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1 R
l!
de_pouvoit etre furmonté
!
Mon cher Gran;;
aiífon (en prenant ma main) ne peut ....
Mais je n'o{e plus l'en prelfer. S'il le pou–
voir, mes propre-s enfants .1.1e me feroientpas
plus chers que lui.
Vous m'honorez beaucoup , Monlieur;
vous engagez ma plus vive reconnoilfance.
Ce n'efi pas fans difficulré que je fuis capable
de foutenir, lorfque je fuis avec elle, l enga–
gement que j'ai pris de ne lapas prelfer d'erre
a
moi. Je l'ai exhortée, comme vous l'avez
vu)
a
fe conformer aux defirs de fa famille;
&
je
con~ois
tour ce qu'ils renferment. Il
y
a beaucoup d'apparence que
fi
'!'un
fe
dérerminoit au mariage, l'aucre en feroit
plus tranquille,
&
j'aimerois mieux fuivre
l'exemple que ledonner. Vous verrez ce
quemon départ aura produit : mais elle ne
do.irpas erre trop prdfée. Ce feroit s'exp
ofera voir renaÍ:tre fon emprelfement pour le
cloltre; le point d'honneur fe joindroit peut–
erre a
fa
piété;
&
íi
l'on n'accordoit ríen
a
.fes défirs, elle pourroit retomber dans toa–
.tes fes difgraces.
Ils s'accordent
a
fuivre mon opinion,
e'
eíl:-a-dire,
a
prendre le partí de la patience,
en attendant un heureux effet de l'avenir.
Je les ai quittés, pour retourner chez Jero–
.nimo'
a
qui j'ai communiqué l'état des
cha–
fes ,
&
le jour marqué pour mon déparr.
Avec
~uelque
rendreife que je lui aie fait
cette déclaration, fon chagrín
m'
a paru
fi
vif, que fentant croitre beaucoup le
mi<:~1 ~
J
a1