DU CHEV.
Gl\.ANDISSON.
I7t
:glorifiez-vous
de votre fille. Vous l'avez
aimée, vous .I
'av.ezadmirée ; mais aujour–
d'hui &ires-en
votregloire. C'efr un an3e
!
Permettez, Mademoifeile, ai-je dit
~
Clé–
mentine
>
que je .remette ce papier
a
la mar- ,
qui[e ;
&
íans attendre
fon
confentement ,
j'
ai préCenté
l'
écrit
a
fa
mere : Vous le lirez •
Madame., vous le ferez lire au marquís, au
préiat, au pere Marefcotti ; mais que ce foit
avec oompaílion pour moi ,
&
vous m'ap–
prendrez enfuíte
e.e
que
j'
ai
-a
dire, ce
qu~
j'ai
a
faire.
1$!
m'abandonne
a
votre direc–
tion '
a
celle de votre famille'
&
a
la votre "
chere Clémentine.
Vous me pardonnez done, Chevalier
?
Avec cette aHurance, je vous promers d'erre
.P1us uanquille.
La
boat€ du
áel
achevera de
me rétahlir. Ma direéhon, Chevalier, c'efi:
que vous ai1niez mon ame , comme le prin–
.cipal objet de rnon amour a t:oujours:été la
'Votre.
,Sa mere tenant le papier ,
&
n
'ofa.ntl'
ou–
yrir, lui a demandé ce qu'il po
uvoitdone
con.t:enir d'une
ú
haute importance..•• Par–
don , Mada1ne , a répondu Clémentine ,
fi
vous n'etes pas la premiere
a
qui jel'ai com–
nmniqué. Comment l'aurois-je pu, lorfque
j'ignorois encore
íi
j'aurois la force de le
maintenir , ou méme de le faire forür de
mes mains
?
Mais
a
préfent ( en mettant
Ja
main fur mon bras ) laiífez-moi pour quel–
ques 1T!.oments, Chevalier. Je me fens
la
tete
1m
peu foible. Madame
>
ayez la bonté de
H
.i