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s
T
o
1
R.
E
•• faire efl: une parfaite récompenfe
?
Hon–
•• neur de la race humaine , es-'tu capable
~·
de me pard01rner
?
Mais je fais que
tu
le
o•
peux.
Tu
a-s
les memes norions que moi
º'
de la vaniré des biens du monde,
&
de
o•
la
durée de cemc d'une autre vie. Com-
ment amrnis-je
Ja
préfomption de m'ima–
giner qu'en te donnant ma ma:in, un erre
aff.olbli •
blelfé. plit fervir
a
ton bonbeur?
Encor:e une fois ,
fi
f
ai
le courage , la
·,,
force de te donner cet écrit , rends-moi
capable, par ton grand e:xemple, d'ache–
ver nohilement
ma:
viél:oire ,
&
ne me
•• réduis poiat,
a
p-rendre avantage de la
générofité de ma famille. Mais ,
apr~
·~·
tout
>
qH~
le choix en appartienne
a
tOÍ
,,, fea!;
car je ne puis foutenir l'idee de man–
quer
de
reconnoilfance pour
un
homme
a
EIUi
je
me dois toute entiere ;
&
qu'il
dépende de toi de joindre le nom qu'il te
plait
a
~elui
de
C
LÉME NTINE "•
Jama1s
il
n'
y
eu-t d'étonnement comparable
au mien. Pendant quelques moments,
j'ai
oublié q¡;¡e l'ange attendoit,
a
quatre pas de
moi,
le
réfolrat de mes contemplations;
& ·
·paífant dans la chambre ou étofr Camille,
je me fais jeté fur un fofa, fans faire atren–
tfon
a
cette femrne. Je ne me poífédois poinr.
Cep>endant le plus vifde mes fentimenrs étoit
mon ad1;rliration pour les divines qualités de
(Clémen't:i1:1e.
J'
ai
voulu relire foJ>1 écrit; mais
il