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DO CHEV. GitANDISSON.

173;

Le rn.arquis , le comte, le prélat

&

le pere

.Marefcotti font entrés. Le prélat acommencéi -

par m'embraífer. Enfoire m'ayánt protefl:é,

au riom de toute

la

famille , que perfonne

n'avoit eu la moindre connoilfance des inten–

tions de

fa

fceur,, tout le monde, a-r-il ajouté,

s'

attendoit au contraire qu'elle recevroit vos

offies avec tranfport. Mais elle n'en (era

p>as

moins

a

vous, Chevalier. Nous fommes. en–

gagés d'honneur avec vous. Ne voyez dans

cet incident qu'un exces de délicatelfe mal

entendue , qui opere dans une imaginarion

échauffée. Elle vous lailfe

apr~s

tout le pou–

voir de lui faire prendre le nom qu'il vous

plaira.

Ah , Meffieurs

!

ai-je répondu , vous ne

confidérez pas la force de fes argumenrs. Sur

une jeune pél'Íonne

a

qui

fa

religion ,

fa

famille

&

fa

pácrie font

{i

cheres, ils doivent

erre d'un

ar~nd

poids. Cependant , Mef–

fieurs , rég!ez roa con.duite. Et la marquife

ayant paru au meme moment : ayez la bonté,

Madame, de me prefcrire ce que

j'

ai

a

faíre :

je Cuis

a

vous fans réferve. Permenez que je

me retire. Vous tiendrez confeil,

&

vous

m'apprendrez.commé:nt vous aurez difpofé

de moi.

Je fuis 'foni,

&

je fuis retourné au jardín.

_ Camille eíl: venu.e

a

moi. Oh , Moníieur

!

quels événements

!

Ma maitreffe a pris une

réfolurion qu'elle ne Cera jamais capable de

foutenir. Elle m'a donné ordre d'obferver

vos yeux , vo$ démarches,

votr~

humeur.

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