nu
Ca~v.
GllANJ'HSSON.
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mations par un biller. Elles ne íne procu–
rerent qu'une ligne deJeronimo,par laquelle
il
me marquoit l'efpérance de me voir le len-
demain.
·
. Je n'ai pas eu cette nuit plus de repos
qué la derniere. Mon impatience m'a con–
duit, plutot qu'a l'órdinaire, au palais della
Porretta.
· ·
.
, ·Le feigneur Jeronfrno m'a rec:¡:u avec de
grands
téínoi¡~nages
de joie. " Il
fe
flattoit
,
., m'a-t-il dit, que
je
n'av.:ois pas pris
mal
"
l'efpece d'oubli ou l'on m'avoit laiífé, le
,, jour précédent; elle n'en avoit eu que..
l'
apparence :
,&
pour me parler;avec fran–
,, chiíe; on av.oit pen{é que, pour.
fa
frellr'
"
~
pou,r moi , un jour de repos ne
f
eroit
·pas inutile; mais fur.-tout pour
fa
{reur,
a
,, qui l'on n'ávoit ·pas eu peu de peine
a
,, faire entebdre raifonla-deflus.
J'
apprends,'
,, a-t-il continué , qu'dle vous demande
,, aujourd'hui avec beaqcoup d'imparience.
,, Elle vous croit ffiché. ·Elle fuppofe que
,, vous ne voulez plus la voir. A
peine
nous
·~
·eunes-vous quitté, famedi au foir, qu'elle
,, vous
fit
demander _par Camille. Pour
moi,
,, a-r-il ajouté, je
fois
emparré
íi
loin de
»
·moi-tnfane, pár le tour extraordinaire que
"
je
vois prendi:e
a
fon imagination , que
»
j'en perds quelquefois jufqu'au fentirnent
,, de mon mal "·
, 11 m'a demandé enfuite,
íi
je pouvois
rardonner
a
fa
fceur;
&
fe plaignant de ce
rexe
j
il
a prétendu qu'une femme ne éotn-
.
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