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nu

Ca~v.

GllANJ'HSSON.

177

mations par un biller. Elles ne íne procu–

rerent qu'une ligne deJeronimo,par laquelle

il

me marquoit l'efpérance de me voir le len-

demain.

·

. Je n'ai pas eu cette nuit plus de repos

qué la derniere. Mon impatience m'a con–

duit, plutot qu'a l'órdinaire, au palais della

Porretta.

· ·

.

, ·Le feigneur Jeronfrno m'a rec:¡:u avec de

grands

téínoi¡~nages

de joie. " Il

fe

flattoit

,

., m'a-t-il dit, que

je

n'av.:ois pas pris

mal

"

l'efpece d'oubli ou l'on m'avoit laiífé, le

,, jour précédent; elle n'en avoit eu que..

l'

apparence :

,&

pour me parler;avec fran–

,, chiíe; on av.oit pen{é que, pour.

fa

frellr'

"

~

pou,r moi , un jour de repos ne

f

eroit

·pas inutile; mais fur.-tout pour

fa

{reur,

a

,, qui l'on n'ávoit ·pas eu peu de peine

a

,, faire entebdre raifonla-deflus.

J'

apprends,'

,, a-t-il continué , qu'dle vous demande

,, aujourd'hui avec beaqcoup d'imparience.

,, Elle vous croit ffiché. ·Elle fuppofe que

,, vous ne voulez plus la voir. A

peine

nous

·~

·eunes-vous quitté, famedi au foir, qu'elle

,, vous

fit

demander _par Camille. Pour

moi,

,, a-r-il ajouté, je

fois

emparré

íi

loin de

»

·moi-tnfane, pár le tour extraordinaire que

"

je

vois prendi:e

a

fon imagination , que

»

j'en perds quelquefois jufqu'au fentirnent

,, de mon mal "·

, 11 m'a demandé enfuite,

íi

je pouvois

rardonner

a

fa

fceur;

&

fe plaignant de ce

rexe

j

il

a prétendu qu'une femme ne éotn-

.

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