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t>u Cwl!v.

<!;RAN!i1sso.N:

'179

porter le mépris , fur-tout de votre part;

quoique je..

l'

aie peur-- étre mérité. Votre

_tnépris

efr

pour

moi

un

reproche d'ingra–

ritude;

&

c'eíl: ce' que· rnon creur ne peut

foutenir.-

Du mépris, "Mademoifelle

!

moi

qui vous–

révere comme la premiere pe,rfom1e du

monde!

A

la

vérit~,

vous avez rempli mon

cceur d'amertume: mais la caulé meme

efe.

c;ette amermme augmeBte pour vous mon,

a:dmiration.

Ne me·tenez pas ce tendre langa:ge.-Votre

générofoé fait mon rourrnent. Je. crois que·

vo-us devez étre faché ; que vous devez

m~

l'raiter mal ;

fan-s

quoi', puis-je efpérer

de:

garc;ler ma réfolurion?

.

Votre réfolution , Mademoifelle

i:

Votre'

réfofútion

!

.

Oui , Monfí-eur , ma réfolution..

\Tous~

afflige-t-elle ?

. Peut-elle ne pas m'affliger?

Que

penferiez

vous?...

.

Silence", cher chevalier.

J~

crains qu'elfe·

ne

vous afflige : mais ne 1n?en dites rien.–

Je

ne me pardonneroís pas de. vous. avofr·

a:ffiigé..

.

.

.

Lorfque votre famiile emlere m'ho11ote

de:

fon

con

fenrement, Mademoif

elle......

C'

e.íl:

, Monfteur., · par compallion· pour,·

moi.

Ma chere

fille-,

lui a' dit

fo

rn-arquis, en.1

s'

approchant de nous,

te!"

étoit nt>tre pre-·

mie.r.-motif; rnais

a

P-ré.fent une

allian~e

á'VeC7

li:l:-1.i•