176
H
1
s
T
o
J
R
!!
....
~~=~~~
.
LETTRE LXXIX.
Le
clzevalier
GRANDISSON,
au
mlm~.
t.undi ,
10
&:
2.l
Juillér.
1
L n'avoit pas été qutfüon de repos
la
nuit
précédente. A peine avois-je pris une heure
d.e fommeil dans mon fauteuil. Le matiH je
1is
demander par un billet , avec la: plus
tendr~·
inquiétude , des nouvelles de toute
la farnille , particuliéremerit de Clémentine
&
de Jeronimo.
011
répondit queClémentine
;lVOÍt
paífé une mauvaife 'nuit ; qu'on jugeoit ·
a
propos de la laiífer tranquille pendant tont
Je
jour
¿
a
moins qu'elle ne márquar beau–
~~p.- ct'empreffem~nt
po1:1r qic voir,
&
qU'alors on me fero1t avertir.
J'érois moi-meme tres-indiípofé.
Cep~
oant javois peine
a
me difpeníer d'aller voi-r
du moíns Jeronimo ;
&
je m'y Jerois dé–
terminé,
íi
mon indifpoíition n'avoit été
aífez forre pour m'arreter. Il me fombla
qu'il y auroit de l'affeél:ation
a
me montrer
dans
l'
état ou
j'
étois,
&
qu'on pourroit me
foup<;onner de vouloir exciter la compaf–
íion; ba.íldfe qui n'efi: pas de mon carae–
tere. Je
comptoi~
d'ailleurs de recevoir une
invitarion. N'ayant entendu parler de ríen
fufqu'
apr~s
midi , je renouvellai mes infor-