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d'un
~oup
néartmoins que je i:ne
fui~
dérer-"
a:ninée
a
les communiquer au chevalier. Je
ne me fiois
pas
encore
a
mon creur;
&
r
ai
douté
fi
j'aurois jarnais
la
force de lui don•
ner mon écrir. Enfin , j"en ai pris
la
réfo~
lution. Mais lor[qu'il
a·
paru , le cojfrage
ru'a manqué. na
dll
·rerpan1 uer l'exces de.
ma peine•. Je fuis fíl-re
d''avoir
excité
fa
co111pailio1~.
Si"-je puis lui remettre feule–
ment mon .papier·, difois-je, les· difficultés
font vaincues :: je fois
fUré,
prnfqi~e
fure,..
que voyant mes
f~rupules
&
la droiture
de·
. mes intemions, il aura·
'la
générofiré
d~aide.r
lui-'mcme
a
mes
dforts. Je
lui-
ai
donné·
mon écrit. A p1:éfenr, ·Mada·me·, je foiS'
réellement perfuadée que
fi
je puis m'en·
tenir
a
ce qu'il<contient)
& .
me gar-antir du
reproc\le
d'i1~grarirude,
j'aurai l'efprit·plus·
trranquille. Cl'íer
&
généreux-Grandi!fon
('en~
fe rournant
v~rs
moi),',
lifez
encme une fois-·
mon papief : alors
,.íi
votis ne voulez pas, ou:
íi
vous ne poitvez
mé
lailfer libre, fobéis
a
rn:a
famille)
&
je fers) alutant qu'il m'eíl:
poffibie:,
a
votre bm1heur..
En
finiífant, elle
a;
levé les mains
&
fes yeux vers le ciel
?
grancli
Dieu
!
á-.t-elle
ajouré,
je
re remercie
de
cet
infl:ant
de
raifon•.
Quéfc:¡u'
opinion que
la
no&le enrhouGaíl:e:
tti'h
de la férénité de
fon
efprir,
j'ai
cru lui·
remarquer rrop· d.'agiration,.
&
l'
air
de
'fes:
yeux m'a fait craindre
l!me
reehute. Le com–
bar
de
fa
raifon
&
de'
fon
am'our
n'avoiq;nr
manqµer de
caufor qµelqµe
défor.dre.
Je
m~