Previous Page  388 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 388 / 442 Next Page
Page Background

t~1:

H

I

S"

'T

()' l

ll

·y;

d'un

~oup

néartmoins que je i:ne

fui~

dérer-"

a:ninée

a

les communiquer au chevalier. Je

ne me fiois

pas

encore

a

mon creur;

&

r

ai

douté

fi

j'aurois jarnais

la

force de lui don•

ner mon écrir. Enfin , j"en ai pris

la

réfo~

lution. Mais lor[qu'il

paru , le cojfrage

ru'a manqué. na

dll

·rerpan1 uer l'exces de.

ma peine•. Je fuis fíl-re

d''avoir

excité

fa

co111pailio1~.

Si"-je puis lui remettre feule–

ment mon .papier·, difois-je, les· difficultés

font vaincues :: je fois

fUré,

prnfqi~e

fure,..

que voyant mes

f~rupules

&

la droiture

de·

. mes intemions, il aura·

'la

générofiré

d~aide.r

lui-'mcme

a

mes

dforts. Je

lui-

ai

donné·

mon écrit. A p1:éfenr, ·Mada·me·, je foiS'

réellement perfuadée que

fi

je puis m'en·

tenir

a

ce qu'il<contient)

& .

me gar-antir du

reproc\le

d'i1~grarirude,

j'aurai l'efprit·plus·

trranquille. Cl'íer

&

généreux-Grandi!fon

('en~

fe rournant

v~rs

moi),',

lifez

encme une fois-·

mon papief : alors

,.íi

votis ne voulez pas, ou:

íi

vous ne poitvez

lailfer libre, fobéis

a

rn:a

famille)

&

je fers) alutant qu'il m'eíl:

poffibie:,

a

votre bm1heur..

En

finiífant, elle

a;

levé les mains

&

fes yeux vers le ciel

?

grancli

Dieu

!

á-.t-elle

ajouré,

je

re remercie

de

cet

infl:ant

de

raifon•.

Quéfc:¡u'

opinion que

la

no&le enrhouGaíl:e:

tti'h

de la férénité de

fon

efprir,

j'ai

cru lui·

remarquer rrop· d.'agiration,.

&

l'

air

de

'fes:

yeux m'a fait craindre

l!me

reehute. Le com–

bar

de

fa

raifon

&

de'

fon

am'our

n'avoiq;nr

manqµer de

caufor qµelqµe

défor.dre.

Je

m~