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nu Cniv..

CRANIJrssoN.

18'7

de faire éclater mon attachement par quel–

que déclaration qui prevlnt la íienne,

&

par

des infl:ances meme convenables

a

rnon

fexe~

La

.marquife s'eíl: baiífée vers moi, avec

un

fow:ire de reconnoiífance

&

d'

approba–

rion. Le •pere Marefi:otti a paru héfiter ,

comme s'il eut préparé quelqu'objetl:ion ;

mais le marquis lui a fer111é la bouche, en

difant qu'on pouvoit

fe

repofer for mon hon–

neur

&

ma délicateíie. J'en juge de meme,

a dit

l~

comte : on fait que le chevalier ell

capable de

fe

mettre dans la fituation d'aurrui,

&

d'oublier

fes

inrérets lorfqu'il eíl: queíl:iorr

de

prendre un parti fage.

Il

eíl: vrai , a in–

terrompu. Jeronimo

~

mais faifons-lui con–

no1tre ·qu'il n'eíl: pas le feul au monde qui

penfe a.vec cette nobleffe. Le prélat s'eíl: haré

de

répondre : d'accord, dietr Jeronimo ;

mais fouvenez-vous que la religion eíl: un

intéret fopérieur

a

tous les aurres.·Ma fomr,

qui n'a

faic

que fuivre

l'

exemple dn cheva–

lier, fera-t-elle découragée dans un effort

fi

noble? Je fuis pour la propoíition qui réduit

}es

cho{es

a

l'égalité.

Pour moi,

la noble emhouíiafl:e perliíl:e

a

croire que

fa

réfolution vient d'un mouve–

ment du ciel,.

&

qu'elile en a l'obligation

a

fes

prieres, je m'efforcerai de !ni marquer,

quoi qu'il m'en coute,

&

conue mes inté–

rets, que je fuis capable de répondre

al'

opi–

nion qu'elle a de moi,J lorfg.u'elle demande

mon fecours pour

fe

ioucemr.

. JJ.s

m'

ont

forcéde.demeurer

a

d1neP; Cl6-...