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9e
H
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s
T
o r
n.
E
crainte, ai-je dit a-cet homme. Votre
tna1tre
eíl: homme d'honneur. Pour le monde ·en–
tier, je ne voudrois pas lui fake le
moi~dre
mal,
&
jeme flatte de
n'
en·avpir pas a crain–
dre de lui.
Je me fuis
haré
.de monter. C'eíl: vous·;
Monfieur ? Pourquoi ne
m'
avoir pas fait
avertir (en lui prenant i;endrement les
d~ux
mains,
&
par une double raifon) que·votre
deff.ein étoit de me faire cet honnetl1:, ou du
moins, pou.rquoi ne pas me·Jaire dire que
vous étiez ici ?
·
Vous faire
dire~
... Vous arracher de votre
Clémenrine? Non, (d'un air mélancolique ).
Mais apprenez·moi -ce que vous avez conclu.
Mon arneeíl: irnpariente de le favoir, Répon–
dez-moi en homme d'honneur.
1
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n'y a ríen de condu, Monfieur.
Ríen
ne peut 1°.eu-e avant que les intentions de
Clémenüne f-0ient entiére.m.ent connnes.
S'il
n'y
a point d'autre obíl:acle....
ll n'eíl: _pas léger. Je vous affiue que
Clé–
rnenrine fait ce qu'eUe vaut. Elle veut mettre
un juíl:e príx au .don de
fa
main. Dans fes
j)lus grandes abfeinces, elle a toujoms con–
fervé un vif fentiment de cette délicatetfe
,qui diffíngue une fei.nme d'honneur ; &
maintenant on la voit édater dans fon lan–
g.age
&
dans fes aél:.ions, avec un nouveau
1uíl:re. Elle fera d'autant plus de difficultés,
que
f.a.
famille en fait moins. On ne précipi–
tera ríen; &
íi
vous·en pouvez tirer que}que
.avanrag.e
pour
vot;r~
repos
~
j;ar vous ne