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s
ON;
't~i'
paroilfez pas tranquille, je vous informerai
.de tout ce qui pourra furvenir.
Vqus m'3;ílurez done qu'on n'a ricn con..:
clu.
Etme promettez-vous ces jnformatiom
~
Je vous le promets.
Sur votre h0nneur?
Sur moJ1 ho.nnem:.
Hé bíen , i
1
l me refl:e done quelques
jour~
.de plus
a
languir
d~ns
cette malheuieufe
vie.
Moníieur.m que fignifie ce langage
?
Vous
l'
allez voir , ( en retirant fes deux
_mains des miennes,
&
tirant deux pifrolets
de
[a
poche.) J'étois venu dans la réfolution
il.e vous oftrir le choix d·une de ces armes,
li
J'affaire eut été conclue, comme j'avois rai-
' fon de le craindre. Je ne fuis point
i.m
a(faf–
fin,
&
jamais
il
ne m'efi: arrivé d'en employer.
Je n'aurois pas
fouhait~
non plus .de priver
Clémenüne du mari dont elle auroit fait
choix, Mon feul déGr étoit que la ma'in
qu'elle doit unir
ala
fienne, me délivrat d'une
odieufe vie. Quoiqu'elle ait ·refufé
d'~tre
ma
femm.e, je ne veux
ni
ne pui.s vivre pour·la
voir celle
-a'
un autre.
Quel oubli1 de vous-meme , Moníieur
!
Mais je vois que votre efprit efl: troublé. Au–
trement la comte de Belvedere ne tiendroit
pas ce difcours
,-
Comrne
il
n
'e.íl: pas impoílible, mon cher
doél!eur, quoi
qu'il
y
ait
a
préfent peu d'ap–
pa~ence
, que Clém_ei:tine
~h:¡ingf q~
réfó–
luuon
~je
pe
pouvo1s
i~íl:rwre
le'comre
de
/
/