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I 1\ E

mentine

eíl: excufée de paro1tre

a

table •

mais elle m'a fait prier de ne pas forcir fans

la

voir.

Camille m'a conduit

a

fa

chambrc. Je

l'ai

trouvée tout en larmes. Elle craignoit, m'a–

t-elle die, que je n'eulfe peine

a

luí pardon–

ner; mais elle écoít fUre que j'aurois cette

généroíité ,

fi

je pouvois juger des con1bats

qui fe palfoient dans fon c<l!ur. Je n'ai rien

épargné pour rendre le calme

a

fon efprit ;

je

l'

ai a{forée que je me conduirois par

fes

voloncés ; que fon écrit feroit mon érude

confl:ante ,

&

[~

confcience la regle de mes

défirs. Mais, dans les agitations dont

j'

apper–

cevois une partie, malgré l'effort qu'elle fai–

foit pour fe vaincre, elle m'a demandé en6n

la liberté de derneurer [eule, apres

m'

avoir

fait prornettre de la revoir le jour fuivant.

Ses yeux , qui commem¡oient

a

s'égarer ,

m'om fait forcir auffitot , pour cacher ma

propre émorion. Mais, en me retiranc avec

(;ette p

rom

prirude, j'ai furpris le pere Ma–

refcotti

cµ.ii

étoit venu preter

l'

oreille, comme

je l'ai r

eéo

nnu

a

fa

confuíion ,

&

meme

a

quelques excufes qu'il rn'a faites en héfüant,

aux

difrours que ;'avois tenus

a

fa

filie fpiri–

tuelle. Quelle pirié, qu'un zele mal-entendu

puilfe rendre un honnete homme capahle

d~une

balfelfe

!

·

Point d'apologies, man cher pcre, lui

ai–

je dit, de

r

air le plus doux

&

le plus civil. Si

vous doutez de man honneul") je erais vous

a.voir

obli~aoon

de

la

méthode

que

vous

pre-