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J

84 .

H

I

s

T

o

I R E

tenir. Adieu, adieu, chevalier; je vais príer

pour vous, comme pour

moi-mfane~

L'ange eíl: forrie. Elle a rencontré

fa

femme-de-chambre. Chere Camille ! fui

a,-t-elle dit, de quel danger me vois-je échap- -

pée

?

Ma main

&

celle du chevalier om

faé

plus d'une minute dans celle de ma mere!

Que devenoit rna réfoluiion

?

car ma mere.

pouvoit les joindre,

&

j'

étois au chevalier.

Jeronimo, en filence, mais les larmes'aux

yaux, avoit été tém.oin de cette frene entre:

fa

freur

&

moi. Il m'a ferré dans

fes

bras.

Le plus cher des hommes

!

eh ! pourrez-vous

:¡ttendre avec patience le réfultat du caprice

de cene chere fille?

·

Je le puis,

&

je

m'y

engage.

-

Je lui parlerai moi-meme, a-t-il dit,

&

je

me promets beaucoup de

fa

cemdre!fo pour

moi.

· Oui.; nous lui parlerons

tous,

a

dit

1e .

marquis.

Il

fout la preífer, a dit le comte, de

p·eur

que fon repentir ne vienne trop

ta~d.

Mais il me femble, a'dit le pere Marefcotri,. ·

que le d1evalier ne doit pas fouhaiter .lui·

rnéme<¡u'elle foit trop preífée. Elle fe recran–

che

for

fon faluc : raifon bien puiffante ,.

qui

demande·beaucoup de ménagement.

Je

dome néanmoins qu'elle foutienne

fa r€fo–

lufion. Si fon courage la rend c:ipable

de ·

cet

effort,

elle mérice ks bonneurs de

la

fainteté.

'

Le

.pere

a:

voulu

.relire

récrjt

qui

l~

avoit