!
So
H
z s
T
o
z
11.
s
le chevalier
>
pour rendre juíl:ice
a
fon
mé-,_
rite, eíl: deveuué notre choix.
·
J'
ai remercié ce généreux feigneur , par
t,me profonde révérence. Au meme moment,
Clémencine s'eíl: mife
a
genoux devane
fo~
pere ,. elle
a
pris
fa
main, eije
l'
a baift:e ;
&
lui demandant pardon du crouble qu'elle
avoit <i:aufé dans la famille, elle lui a promis,
Eour le reíl:e de
[es
jours, autant de fournif–
fion que de reconnoi!fance.
T
out le monde a
pris cette aél:ion pour un changement qui
a
faje
concevoir les plus douces efpérances.
La marquife, relevant tendrement
fa
fille,
,s
'e.íl: écartée de quelques pas avec elle. Nous
a
vons entendu leurs difcours, quoiqu'elles
affeél:affent de haitfer
la
voi:i.
-
HieF,
ma filie ,. vous fUtes tout le jour
'dans un abattement
qui
ne permit pas de
vous entretenir;. fans quoi ,. je vous auroi,s
appris avec cambien d'ardeur nous_délirons
tous
1'
alliance du chevalier Grandiffon.
N
ous
·ne connoiífons pas d'autre voie pour -rrous
acquitter avec_lui.
Permettez-moi, 'Madame, de vous expli–
quer mes véritables fentiments. Si je me
croyois capable de faire le bonheur
d~
• d1evalier;
íi
je
ne
regardois pas. l'alliance
que vous propofez , comme un chatiment
pour lui, plut8t qu'une récompenfe;
Ji
je
pouvois y trouver mon ·propre bonhew;
fans da11ger pour mon
falut;
enfin ,
Ji
je
Eonvois efperer qu'elle
fo
le
-vt)cre
&
cehú
~e
mon pere _,
la
_moindre de_
couces._
ce~