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17.z.

-

H

I

s

T

C!)

1

Jl

E

pardohner. Nous nous íommes retirés pour

la

laiífer avec Camille ,

&

nous lui avons

entendu po_uífer de profonds foupirs.

La marquife m'a di.ten marchant: Je n'y

comprends rien. Vous n_e vous expliquez pas

non plus ?·Que contient done ce papier?

Je n'étois pasen étac de lui répondre. Ea

paífant dans un vefübule qui

fert

de - com–

munication

a

fon appartement, je me fuis

baiífé fur

fa

main ,

&

le méme patfage ayant

un efcalier dérobé , j'ai pris cette voie pour

defoendre au jardin, ou j'efpérois que l'air

réveilleroit un peu mes efprits.

Je

n~y

avois pas

é~é

long-temps, lorfque

M.

Lowther efl: venu

a

moi. Le feigneur

Jeronimo, m'a-t-il dit, efl: fort agité par la

leéture d'un écrit qu'on lui a mis enfre les

mains.

Il

demande für le champa vous padér.

J'ai trouvé Jeronimo dans fon fauteuil.

Des qu'il m'a vu paroitre avec un air penfif,

dont je ne pouvois encore me défendre :

O

cher Grandiífon ! que

111011

creur efl: alarmé

pour vous!J

e

ne puis íupporter qu'un homme

de votre caraétere foit expofé

a

la pétulance

d'une fille, dont le cerveau. • . •

'

Arretez, tres-cher jeune Jeronimo. Que

la

qualité

<l'

ami ne vous faífe pas oublier celle

de frere. Clémemine eíl: l'honneur de fon

fexe.

Il

ell: vrai que je n'étois pas préparé a

ce coup : mais je refpeéte une

fi

grande ame.

Avez-vous lu fon écrit?

·

Oui,

&

je ne reviens pas de mon éton–

nement.

1